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Retour de Blaise Compaoré au Burkina: «Beaucoup n’ont pas compris notre démarche» (Albert Ouédraogo, Premier ministre)

Publié le mercredi 24 aout 2022  |  aOuaga.com
Albert
© Autre presse par DR
Albert Ouédraogo, Premier ministre
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Dans son grand entretien de mardi soir sur la RTB et Oméga Médias, le Premier ministre Albert Ouédraogo s’est aussi prononcé sur la venue de l’ancien président Blaise Compaoré le mois dernier à Ouagadougou et sur l’absence du président déchu, Roch Kaboré à la rencontre.

"Avant que M. Blaise Compaoré ne vienne, il y a eu des démarches au préalable. C’est ce que beaucoup de gens ne savent pas. Nous avons approché la famille de Thomas Sankara, notamment Mariam Sankara, pour l’informer de cette situation et ce que nous comptons faire.

Nous avons aussi approché le Conseil supérieur de la magistrature et nous lui avons expliqué la démarche que nous sommes en train de mener et rassurer que nous ne sommes pas en train de tordre le coup à la justice, de consacrer l’impunité, mais de dire que les Burkinabè sont capables de faire l’union sacrée que nous vivons. J’ai été surpris par l’absence de Monsieur Roch Marc Christian Kaboré, lors de la rencontre du 8 juillet dernier entre les anciens Chefs d’Etat, parce que lors de la campagne présidentielle de 2020, lui-même avait affirmé à Ziniaré que son objectif premier, qu’un de ses chantiers lorsqu’il serait élu serait de faire revenir Monsieur Blaise Compaoré, dans un délai de six mois.

C’était une promesse de campagne. Je n’ai pas compris cette attitude qui a consisté à ne pas venir à cette rencontre. Notre démarche ne s’inscrivait pas dans une logique de retour de Monsieur Blaise Compaoré. Beaucoup n’ont pas compris notre démarche. Il ne s’agissait pas de faire revenir Monsieur Blaise Compaoré de façon définitive, mais il s’agissait surtout de montrer que les anciens dirigeants et les dirigeants actuels peuvent être unis, peuvent faire l’union sacrée pour montrer à nos forces de défense et de sécurité que tout le monde, que toutes les composantes de notre société sont derrière elles. L’état d’esprit de nos forces de défense et de sécurité peut être perturbé car on voit qu’au niveau national, au plus haut sommet de l’Etat, il n’y a pas d’entente, de cohésion sociale, d’union sacrée. Notre démarche était de booster le moral de nos forces de défense et de sécurité, en montrant que tout le monde, y compris les anciens dirigeants pouvaient se montrer, avec le nouveau dirigeant, pour cette union sacrée.»

Halima K
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