Le Président de l’Assemblée législative de Transition, Pr Aboubacar Toguyeni, a reçu en audience, la ministre du Genre et de la Famille, Salimata Nébié, le vendredi 19 août 2022, à Ouagadougou.
La ministre du Genre et de la Famille, Salimata Nébié, sollicite l’appui de l’Assemblée législative de Transition (ALT) dans la promotion du genre au Burkina Faso. Dans ce sens, elle a été reçue en audience par le président du Parlement burkinabè, le vendredi 19 août 2022, à Ouagadougou. « Comme vous le savez, le ministère en charge du genre est un des nouveaux ministères qui fait partie de l’environnement institutionnel. Nous avons entrepris de développer certaines initiatives pour apporter notre contribution au travail parlementaire. Nous avons besoin de l’appui et de l’accompagnement de cette institution pour conclure certaines ententes que nous voulons développer avec nos partenaires », a-t-elle indiqué, à sa sortie d’audience. Elle a ajouté que son département est en train d’initier des partenariats avec certaines ONG pour l’atteinte des objectifs. Cette visite à l’ALT, a-t-elle relevé, vise à préparer le terrain et renforcer les capacités des parlementaires sur les questions du genre pour des lois justes et acceptées par tous. Selon la ministre, le travail parlementaire a un impact sur les vies et les communautés. C’est pourquoi, a-t-elle laissé entendre, elle doit s’y intéresser afin de promouvoir le genre au Burkina Faso. A sa suite, C’est le Conseil national du patronat burkinabè (CNPB) qui a été reçu par le président de l’Assemblée législative de Transition (ALT).
Conduite par son président, Apollinaire Compaoré, la délégation a indiqué être passée échanger avec le Pr Aboubacar Toguyeni et lui proposer des pistes de solutions pour résorber les difficultés dont fait face la Transition. « C’est une visite de courtoisie et nous pensons aujourd’hui que les députés sont confortablement installés pour pouvoir commencer le travail de législateur. Le parlement est conduit par un président qui est la pierre angulaire de tous nos processus de législation. Sans règles, sans législations, on ne peut pas travailler, il faut que tout soit codifié et nous les soutenons dans ce sens », a confié le vice-président du CNPB, Seydou Diakité. Il a souligné avoir échangé également avec le président de l’ALT sur des questions phares du moment à savoir celles relatives à la sécurité et à la santé qui, selon lui, jouent négativement sur la fluidité de l’économie nationale. « C’est une visite de courtoisie et je pense qu’on reviendra sur d’autres choses. Pour l’instant, je pense que l’essentiel est fait. On a parlé de notre pays, de la question sécuritaire, la question sanitaire qui n’est pas encore derrière nous. Nous avons parlé de ce qu’il faut faire pour pouvoir continuer à produire, créer des richesses dans un environnement difficile », a-t-il indiqué.