Le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) a dénoncé des «exécutions extrajudiciaires» qui seraient commises par certaines forces de défense et sécurité (FDS) courant mois d’août 2022. Le collectif évoque plus d’une quarantaine de civils tués.
Dans un communiqué parvenu à la rédaction de Libreinfo.net, le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) dit avoir été saisi, par plusieurs témoins et parents de victimes de la commune de Tougri dans la région du Centre-Nord.
Selon la note, « plusieurs cas d’enlèvements suivis d’exécutions sommaires et extrajudiciaires» ont été évoqués par les parents des victimes. « Plus de 40 corps ont été retrouvés le long de la route Taffogo – Bouroum», au Centre-Nord, déplore le Collectif.
En croire Dr Daouda Diallo, les forces de défense et de sécurité burkinabè seraient responsable de ces incidents. « Les témoignages concordants décrivent les présumés auteurs de ces enlèvements suivis d’exécutions systématiques comme étant des éléments des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) habillés en tenues noires et encagoulés», peut-on lire.
Le CISC dit condamner le terrorisme imposée au peuple burkinabè et invite les populations civiles à se démarquer des zones infestées par les terroristes qui mettent les populations en danger.
« Le CISC tient à demander à tous les Burkinabè sincères de s’insurger contre ces crimes, massacres tout azimut, qui nuisent à l’image de notre pays et qui mettent à rude épreuve le vivre ensemble et à la cohésion sociale à un moment où les autorités parlent de dialogue et de réconciliation nationale», conclut-il.