Le Front patriotique est revenu ce mardi 9 août 2022 sur l’agression d’Alassane Bala Sakandé, ancien président de l’Assemblée nationale, par Auguste Mohamed Koumsongo, député de l’Assemblée législative de transition (ALT) et ses compagnons. Pour les conférenciers, cet homme est indigne d’être un représentant du peuple.
Mais, qu’est-ce qui s’est passé au juste le 4 août 2022 au Centre Cardinal Paul Zoungrana, jour de lancement du Front patriotique ? « Le comité d’organisation a constaté la présence frauduleuse (puisqu’il fallait détenir une carte d’invitation pour accéder à la salle) dans la salle de M. Koumsongo Auguste Mohamed et certains compagnons, tous de gabarit impressionnant et organisés en bande. Ayant été identifiées comme des personnes venues pour semer le trouble et le désordre, ils ont été priés de sortir de la salle. A ce moment, ils n’ont manqué de proférer des injures et des menaces à l’endroit des membres du comité d’organisation chargés de la sécurité », a relaté Germain Bitiou Nama, coordonnateur du Front populaire. Les « indésirables » ont alors manifesté leur mécontentement. L’un d’entre eux, a indiqué Bitou Nama, à même serré le « col » d’un membre du comité d’organisation qui lui a refusé l’accès de la salle de conférence pendant que les autres ne tarissaient pas d’injure : « Batards… batards…, il faut gâter afin qu’ils ne terminent pas ce qu’ils ont commencé ».
Pour tenir l’activité, le comité d’organisation a dû fermer les portes d’accès à la salle au grand dam de certaines personnes qui avaient une invitation en bonne et due forme. La cérémonie prévue pour 10h à finalement commencé à 10h52mn. « Déterminés à accomplir leurs sales besognes, ces loubards ont attendu la fin de la cérémonie pour s’en prendre physiquement à Monsieur Sakandé Bala, ex-président de l’Assemblée nationale, en exerçant sur lui et sa garde des faits de violence et voies de fait dans le but d’attenter à son intégrité physique. Fort heureusement, la sécurité a été vigilante, ce qui a permis de contenir les actions des assaillants », a déploré l’ancien DP de l’Evènement. Selon les conférenciers , les actes posés par Auguste Koumsongo et sa bande sont constitutifs des faits d’injures publiques, de violence et voie de fait, de menace sous condition et d’empêchement à l’exercice de droits civiques, fait prévus et punis par les articles 323-1, 524-6 du code pénal. Une plainte a donc été portée contre Koumsongo et compagnies.