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Où en sont les Jeux Africains 2023 d’Accra, tremplin attendu vers Paris 2024?

Publié le vendredi 5 aout 2022  |  RFI
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© Autre presse par DR
Le logo des Jeux Africains 2023 d`Accra
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Les Jeux Africains 2023 sont censés se dérouler dans un an pile, du 4 au 19 juin au Ghana. Cette 13e édition, qui devrait regrouper 25 disciplines, pourrait en partie servir de qualifications pour les Jeux olympiques de Paris 2024. À condition que ses différents organisateurs aplanissent rapidement leurs différends.

Dans un an pile s’ouvriront les 13es Jeux Africains, les premiers organisés à Accra. Pour cette édition 2023, prévue du 4 au 19 août (dates annoncées), près de 5 000 athlètes sont attendus dans la capitale ghanéenne. Ils seront hébergés à l’Université du Ghana, sur le campus de Legon. Mais le véritable épicentre de ces « JO de l’Afrique » sera Borteyman, un quartier situé à une vingtaine de kilomètres à l’ouest d’Accra.

Un complexe sportif, qui sera ensuite converti en « université pour le sport et le développement », y est en cours de construction. Il devrait notamment contenir un centre aquatique avec un grand bassin olympique et 1 000 places, une salle de sport polyvalente de 1 000 places pour des disciplines comme le basket-ball ou la boxe, et une autre (temporaire) de 500 places pour les sports collectifs et les arts martiaux. Des courts de tennis et des terrains d’entraînement (athlétisme, football) y sont également prévus.

Quelques incertitudes sur les infrastructures et les disciplines
En revanche, le grand stade de 50 000 places envisagé à Borteyman ne devrait pas voir le jour, ou en tout cas pas pour les Jeux Africains 2023. Sa réalisation a pris trop de retard, du fait notamment de la pandémie de Covid-19. Et il faudra donc s’appuyer le Legon Stadium, une enceinte actuellement en rénovation et dont la capacité devrait être d’environ 11 000 places. « Pour certaines installations comme le grand stade, ça va être assez compliqué de les achever dans les délais », confirme ainsi Mustapha Berraf, le président de l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (Acnoa).

L’Acnoa, qui est censé avoir en charge les aspects organisationnels, managements et marketing de ces Jeux, souhaite par ailleurs que des sports comme le bras de fer ne figurent plus à son programme. « Nous avons émis quelques petites réserves sur les disciplines sportives, pour en introduire d’autres à caractère olympique comme la lutte, explique l’Algérien Mustapha Berraf. Elles remplaceraient certains sports qui ont peut-être un caractère populaire au Ghana, mais qui ne sont pas reconnus comme olympiques [1] ».
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