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Inhumation des restes de Sankara : « Nous avons été satisfaits du scénario présenté par les militaires » (Bénéwendé Sankara)

Publié le mardi 2 aout 2022  |  minute.bf
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© Autre presse par DR
Procès Thomas Sankara: la reprise prévue pour le mardi 22 mars 2022
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Le 4-août approche et le Président de l’Union pour la Renaissance/Mouvement patriotique pour le Salut (UNIR/MPS) s’est prononcé sur la question de l’inhumation des restes du guide de la révolution, Thomas Sankara, et de ses 12 compagnons. C’était au cours d’une conférence de presse le lundi 1er août 2022 à Ouagadougou.

Dans le cadre du procès Sankara, les restes du chef de la révolution et de ses 12 compagnons avaient été exhumés pour des besoins de l’enquête. Maintenant que la justice a tranché et condamné les coupables, il est de plus en plus question de l’inhumation des restes des victimes du 15 octobre 1987. Une question qui divise les familles et les autorités, selon certaines informations.

« Si on les enterre le 4-août sans respecter la dignité des familles. Je crois qu’un jour on va les déterrer encore, comme cela a déjà été fait », s’est prononcé, pour sa part, l’avocat de la famille Sankara, Me Benewendé Sankara.

Pour lui, ce qui tend à dire que les autorités veulent inhumer les restes de Thomas Sankara et ses 12 camarades sans le consentement des familles des victimes est « une fausse information. »

« Ce que je peux dire, en tant qu’avocat, j’ai pris part à une rencontre avec les familles sur comment inhumer les corps des 13 personnes. Nous avons été satisfaits du scénario présenté par les militaires », a-t-il rassuré à ce propos.

Il précise : « on nous a dit que le président Thomas Sankara a droit à un hommage national, aux honneurs dû à son rang de chef d’État à la place de la Nation (…). »

Sur cette proposition, Me Sankara a signifié que « la famille a dit qu’elle va y réfléchir avec les anciens. »

Et pourtant, il a relevé : « celui qui nous a reçus a précisé la pression du commandement et il a voulu entendre les familles sur la question. »

Enfin, il a soutenu que l’une des demandes des familles est que « les corps ne soient pas mis au cimetière de Dagnoen et au Conseil de l’Entente. »

Mathias KAM
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