L’Unité d’action syndicale (UAS) a tenu une conférence de presse le mercredi 27 juillet 2022 à Ouagadougou. Parmi les sujets inscrits à l’ordre du jour, la situation des travailleurs du pays. L’Unité syndicale note qu’il y a des tentatives de remise en cause des acquis des travailleurs.
Des syndicats sont montés au créneau le 27 juillet, ils dénoncent ce qu’ils appellent « un manque de considération à l’endroit des organisations syndicales, particulièrement du partenaire social qu’est l’UAS».
Le Président de la Transition Paul-Henri Damiba leur avait pourtant promis le 27 janvier 2022 que, «les préoccupations des organisations syndicales seraient étudiées et qu’elles seraient impliquées à travers notamment des concertations», disent-ils.
Pour le président du mois des centrales syndicales Guy Olivier Ouédraogo, ces engagements ont été violés. Pire, indique-t-il, les syndicats ont été délibérément exclus des rencontres sur la fixation des produits de grande consommation. Ce qui montre à souhait d’après lui, qu’ils ne sont pas invités à certaines rencontres dans lesquelles ils ont aussi leur mot à dire.
L’autre pilule qui est difficile à avaler, c’est le fait qu’on invite l’unité d’action syndicale en tant que faîtière à une rencontre pour échanger, et, après, on rencontre à part, des organisations membres de l’UAS pour discuter des mêmes sujets, explique le secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs du Burkina (CGTB), Moussa Diallo. «Nous avons dénoncé cela en présence du premier ministre Albert Ouédraogo », soutient M. Diallo.
«Il y a nécessité que les autorités s’approprient des principes élémentaires du dialogue social, si elles veulent que ce dialogue puisse produire ses résultats au Burkina Faso », a conclu le secrétaire général de la CGTB.