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Affaire « prêche radical » de Gon-Boussougou : le ministre Sourwéma présente ses excuses

Publié le mardi 26 juillet 2022  |  Sidwaya
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© Autre presse par DR
Le Premier ministre burkinabè, Albert Ouédraogo, a reçu les responsables de la Fédération des Associations Islamiques du Burkina (FAIB)
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Le Premier ministre, Albert Ouédraogo a reçu en audience, le ministre des Affaire religieuses et coutumière, Issaka Sourwéma et les membres de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB), le mardi 26 juillet 2022 à Ouagadougou.

«Il y a la vie de l’école et l’école de la vie ». C’est en ces termes que le ministre des Affaires religieuses et coutumières, Issaka Sourwéma a résumé, le mardi 26 juillet 2022 à la Primature, la faute commise par son département à la suite de la publication sur les réseaux sociaux, du prêche de l’imam de Gon-Boussougou. « La rencontre a tourné autour de la question relative à la polémique suscitée par le prêche de l’imam. Là-dessus, le ministère des Affaires religieuses et coutumières a une énorme part de responsabilité à travers ma personne pour la simple raison qu’il y a des correspondances que j’ai personnellement envoyées à des institutions et à un certain nombre de ministères ampliateurs de la correspondance à partir de ce que nous avons eu comme information et il s’est révélé qu’en réalité, l’objectif de la question n’était pas ce qu’on croyait », a déploré le ministre Sourwéma.

Pour lui, cette situation déplorable est amputable aux sources du département qui en dépit de leur bonne foi, ont manqué de rigueur dans la vérification de l’information. « C’est une leçon que nous avons apprise et quand on apprend une leçon et qu’on décide de la mettre en œuvre, il faut d’abord à l’endroit de ceux qui en ont enpâti ou souffert, faire preuve d’humilité, de modestie en présentant ses excuses vis-à-vis des personnes concernées », a reconnu le premier responsable en charge des affaires religieuses. En vue de mieux s’accorder sur ce qu’il convient de faire à l’avenir, le ministre Sourwéma, a rassuré qu’une rencontre de haut niveau sera organisée avec les responsables de la FAIB dans les jours à venir.

Mais, « à l’endroit de l’imam de Gon-Boussougou, je crois que nous lui devons une visite pour lui faire le point de notre rencontre de manière à ce que nous puissions solder cela », a indiqué le ministre. Le président de la communauté musulmane du Burkina, Moussa Koanda, tout en saluant l’esprit d’ouverture du Premier ministre, Albert Ouédraogo, s’est réjoui de l’issue heureuse de cette malheureuse mésentente. « Cette rencontre a concerné un de nos imams et tout ce qui touche un Imam, touche le cœur de l’islam. Nous avons bien écouté, c’est une mauvaise interprétation entre ce qui circulait à travers les réseaux sociaux et la réalité. Nous souhaitons que l’on poursuive quelqu’un, que quand il a tort », a laissé entendre M. Koanda.

Donald Wendpouiré NIKIEMA
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