Qualifiant ces propos de "discourtois" et "inamicaux", le Gouvernement burkinabè dit "protester vigoureusement".
OUAGADOUGOU
Au Burkina Faso, des propos de l’ambassadeur de France, Luc Hallade, fâchent et créent la polémique à tel point que certaines organisations de la société civile et des acteurs politiques exigent son départ.
Même s’ils datent du 5 juillet, les propos de l’ambassadeur Luc Hallade activent passion et colère au Faso, près de trois semaines après les faits. A l’époque, le diplomate faisait un compte-rendu devant des sénateurs en France.
Il a affirmé, selon la correspondance du ministère burkinabè des Affaires étrangères qui lui a été adressée, que "l’absence de résultats provoque des frustrations de plus en plus fortes dans le pays et que ce conflit endogène est, en réalité, une guerre civile : une partie de la population se rebelle contre l’État et cherche à le renverser".
Quelques jours après, lors de la commémoration de la fête nationale française à Ouagadougou, le diplomate s’en est encore pris à certains internautes qu’il a qualifiés d’"idiots" qui accusent sans preuves son pays engagé dans la lutte contre le terrorisme au Sahel.
C’était la goutte d’eau de trop.
"Il se croit sur un terrain conquis et acquis, c’est ce que nous dénonçons aujourd’hui. Nous voulons une relecture des accords de partenariats avec la France", a déclaré Monique Yeli Kam, candidate à l’élection présidentielle de 2020.... suite de l'article sur VoxAfrica