Le Premier ministre, Son Excellence monsieur Albert Ouédraogo a procédé le vendredi 22 juillet 2022 à Ouagadougou, à l’ouverture des travaux du panel sur la promotion de la solidarité au Burkina Faso. Cette rencontre vise à susciter un élan de solidarité entre les fils et filles du Burkina Faso en ces moments où le pays est particulièrement éprouvé par une double crise sécuritaire et humanitaire.
Le gouvernement burkinabè œuvre à la recherche de solutions pour juguler les situations de vulnérabilité des populations. Ainsi, l’organisation du panel sur la promotion de la solidarité nationale s’inscrit dans cette perspective.
« Le présent panel se déroule dans un contexte assez particulier de notre Nation, confrontée à plusieurs problématiques qui minent son processus de développement, notamment la pauvreté », a regretté le Premier ministre, Docteur Albert Ouédraogo.
Selon les résultats de l’Enquête Multisectorielle Continue (EMC) 2018, 36,2% de la population, soit 7,3 millions de personnes, vivent en-dessous du seuil de pauvreté, a-t-il relevé.
A cette vulnérabilité des couches défavorisées, s’est ajoutée ces dernières années, une crise humanitaire. En effet, le Premier ministre a indiqué que plus de deux millions de Burkinabè ont dû fuir, pour sauver leur vie, face aux agressions et représailles répétées des groupes armés terroristes. Cet état de fait met à mal la cohésion sociale, augmente le nombre de personnes pauvres d’où la nécessité de renforcer la solidarité nationale légendaire.
Son Excellence Albert Ouédraogo a saisi cette occasion pour souligner que le gouvernement a adopté plusieurs instruments et stratégies de développement, afin de traduire son ferme engagement à promouvoir le bien-être économique et social des populations. Il en veut pour preuves, le Plan d’Action de la Transition, la Politique Nationale de Protection sociale adoptée en 2012 et de la Charte nationale de Solidarité, adoptée en 2009.
Ces référentiels traduisent selon lui, la volonté indéfectible du gouvernement à faire face à la pauvreté, un phénomène assez complexe, qui accentue la vulnérabilité des populations et fragilise le bien-être social.
Le ministre de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire, Lazare ZOUNGRANA, a laissé entendre qu’un point d’honneur sera mis aux différentes recommandations qui vont sortir de ces réflexions afin d’amorcer un système de solidarité agissant et pratique gage de levier au développement du Burkina Faso. En rappel, le thème de la Journée est « Solidarité nationale, facteur de paix et de cohésion sociale : quelles perceptions, prescriptions et recommandations pour la promotion de la solidarité au Burkina Faso ? »