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23e AG des EPE : des performances malgré un contexte difficile

Publié le vendredi 22 juillet 2022  |  Sidwaya
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© Primature par DR
Dr Albert Ouédraogo, Premier ministre
Ouagadougou, 14 juillet 2022, Le Premier ministre, Albert Ouédraogo a présidé ce jeudi une rencontre de haut niveau avec les partenaires techniques et financiers (PTF) de notre pays.
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La 23e session de l’Assemblée générale des Etablissements publics de l’Etat (AG/EPE) ouverte dans la matinée du jeudi 21 juillet 2022, à Ouagadougou, a pris fin dans l’après-midi. Des recommandations et résolutions ont été formulées dont la nécessité de dématérialiser les services pour une gestion saine des EPE.

Les travaux de la 23e session de l’Assemblée générale des Etablissements publics de l’Etat (AG/EPE) se sont déroulés, hier jeudi 21 juillet 2022, à Ouagadougou sous le thème : « Contrôle interne et dématérialisation des services dans les établissements publics de l’Etat : état des lieux et perspectives ».

Des recommandations et résolutions ont été formulées pour une gestion saine et durable de 105 EPE (86 EPE classiques et 19 Fonds nationaux) après la présentation de leurs rapports de gestion et états financiers, de l’exercice clos au 31 décembre 2021.

Il s’est agi, pour les résolutions, de l’approbation des rapports de gestion des Conseils d’administration et des états financiers des EPE dont ceux des Editions Sidwaya, des états financiers de l’Agence nationale d’évaluation environnementale (ANEVE), l’Institut national de formation des personnels de l’éducation (INFPE) et l’Ecole normale supérieure (ENS).

Ces structures devraient impérativement présenter leurs états financiers à la prochaine AG/EPE en 2023. L’AG/EPE a, en sus, pris acte des rapports de gestion du Fonds d’aide aux jeunes (FAJ) avant d’inviter, en général, les EPE à s’inscrire durablement dans la dématérialisation de leurs services publics, à travers la digitalisation.

Au titre des recommandations, il est ressorti, entre autres, la nécessité d’une réflexion en vue d’élaborer une règlementation spécifique en matière de commande publique au profit des EPE, l’apurement des dettes sociales et fiscales des EPE à bonne date et des dispositions à prendre par les EPE pour mettre en œuvre les manuels de procédures, la cartographie des risques, etc.

Dans le rapport du secrétariat technique sur la gestion des EPE, les statistiques montrent, par rapport à l’analyse de la situation financière des 86 EPE classiques, un montant total des recettes y compris les subventions de 276,385 milliards FCFA contre 257,493 milliards FCFA en 2020 et 220,374 milliards FCFA en 2019, soit une hausse de 7,34% entre 2020 et 2021. Concernant le montant total des dépenses budgétaires, il est de 226,945 milliards FCFA contre 219,969 milliards FCFA en 2020 et 189,200 milliards FCFA en 2019, soit une hausse de 3,17% entre 2020 et 2021.

Les 86 EPE classiques ont, par ailleurs, enregistré une baisse de 2,62% des charges de fonctionnement correspondant à la somme de 4,657 milliards FCFA, une hausse des dépenses d’investissements et de remboursements des emprunts de 20,85% par rapport à 2020 et un ratio de couverture des dépenses par les recettes de 121,78% contre 120,66% en 2020 et 123,08% en 2019. Le Premier ministre, Dr Albert Ouédraogo, président par délégation de l’AG/EPE, a salué la tenue de cette 23e session de l’AG/EPE.

Une note de satisfaction

« Nous avons noté avec satisfaction que malgré le contexte sécuritaire difficile, les établissements publics de l’Etat ont vu leurs recettes progresser de plus de 7%. Mais, on peut tout de même noter qu’il y a des difficultés de fonctionnement au niveau de certains EPE », a-t-il confié. A l’ouverture de la rencontre, le Premier ministre a indiqué qu’elle se tient sous le signe de la transparence dans la gestion des finances publiques et l’obligation de redevabilité.

Il a rappelé, d’entrée de jeu, que le Burkina Faso a entamé une nouvelle ère de son histoire sociopolitique à un moment où sa population aspire à une transformation « profonde » de la politique et la gouvernance administrative. Le Burkina Faso s’est engagé, à l’entendre, dans une gouvernance « vertueuse » ancrée sur les fondements cardinaux de la République et les valeurs du vivre-ensemble.

Pour le chef du gouvernement, l’AG/EPE est un cadre annuel de rendre compte et d’échanges sur les bonnes pratiques en matière de gouvernance. Elle répond, à l’en croire, à l’objectif 3 de la feuille de route de la Transition qui est de « Refonder l’Etat et améliorer la gouvernance ». Le Premier ministre a, en outre, rappelé la 22e AG/EPE tenue le 15 juillet 2021 et ayant recommandé principalement la culture de la qualité du service rendu pour un développement harmonieux du Burkina Faso.

Le thème introductif de l’AG/EPE 2022, a-t-il déclaré, laisse entrevoir la digitalisation au cœur de la gestion publique pour simplifier les procédures financières, optimiser les tâches, gagner en temps, etc. Dans l’ensemble, le chef de l’exécutif a félicité les EPE à poursuivre dans le même élan et de façon spécifique, encouragé leurs personnels et les départements ministériels.

Quant au directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique, Celestin Santéré Sanon, il a soutenu que les EPE ont été assez résilients dans leurs efforts de mobilisation des ressources et de maîtrise des charges, dans un contexte difficile

Boukary BONKOUNGOU
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