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Burkina Faso: un incitateur à la haine contre Ahmed Newton Barry aux arrêts

Publié le mardi 19 juillet 2022  |  libreinfo.net
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La Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité a mis aux arrêts, un internaute, pour « 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐢𝐟𝐟𝐚𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧, 𝐢𝐧𝐣𝐮𝐫𝐞𝐬 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐢𝐧𝐜𝐢𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐯𝐢𝐨𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐞𝐭 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐝𝐞𝐬𝐭𝐫𝐮𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐛𝐢𝐞𝐧𝐬 𝐩𝐫𝐢𝐯𝐞́𝐬 𝐯𝐢𝐚 𝐥𝐞𝐬 𝐫𝐞́𝐬𝐞𝐚𝐮𝐱 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐮𝐱». Elle l’a indiqué dans un communiqué publié le 18 juillet 2022.

Par Nicolas Bazié

C’est un commerçant âgé de 35 ans. Il a été mis aux arrêts, par des éléments de la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité. Selon l’institution policière, l’homme « a tenu des propos diffamatoires et incitatifs à la violence sur la personne de Newton Ahmed Barry ainsi qu’à la destruction de ses biens privés».

La brigade souligne que l’auteur de l’incitation l’a fait, « à travers un enregistrement audio en langue mooré dans un groupe WhatsApp qui a vite été relayé dans plusieurs autres groupes»

Les forces de sécurité précisent également : « À la suite des investigations, il a été soumis à une audition au cours de laquelle, il reconnaît être l’auteur de l’audio et n’a pas mesuré sa portée lors de l’enregistrement». Malgré cela, ce commerçant a été conduit devant «le procureur du Faso, pour répondre de ses actes ».

Depuis le 10 juin 2022, l’audio en question circule dans les groupes, avait déclaré le forum Ditanyè qui s’est indigné dans un communiqué de ces propos, dont voici la teneur : « Il faut aller brûler son domicile, raser complètement sa maison, ramasser tous les débris de sable et laisser le terrain vide ».

« L’appel au meurtre et la destruction de biens de M. Newton Ahmed Barry est grave, et alarmant, au regard du contexte national d’insécurité et les velléités d’un passé de crimes politiques jamais punis », lançait le Forum.

La Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité dit avoir constaté avec récurrence, que certains internautes burkinabé s’adonnent à des publications de contenus audios, contenant des propos diffamatoires, outrageants et incitatifs à la violence ou à la destruction de biens publics et privés. Ce qui est puni par la loi soutient-elle.

Le 14 juillet dernier, c’est un mécanicien qui a été mis aux arrêts, pour avoir aussi fait un enregistrement, dans lequel il accuse « une autorité coutumière, d’être la principale cause de la situation sécuritaire délétère au Burkina Faso et d’avoir reçu plusieurs milliards de nos francs CFA, dans le cadre de plusieurs projets, en provenance d’un pays étranger».
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