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Burkina faso : des OSC accusent les autorités de piétiner la justice pour la réconciliation

Publié le samedi 16 juillet 2022  |  Libreinfo.net
Burkina
© aOuaga.com par DR
Burkina faso : des OSC accusent les autorités de piétiner la justice pour la réconciliation
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Le mouvement citoyen Les Révoltés et la Coalition des patriotes africains du Burkina Faso (COPA/BF) ont animé une conférence de presse le vendredi 15 juillet 2022 à Ouagadougou. Les échanges ont porté sur la gouvernance du MPSR et la situation sécuritaire nationale. Les conférenciers ont condamné les autorités actuelles pour avoir piétiné la justice dans leur démarche de réconciliation nationale.

Par Aminata Ouédraogo, stagiaire

L’alliance du mouvement citoyen Les Révoltés et la coalition des patriotes africains du Burkina Faso (COPA-BF) ont déploré le comportement des autorités actuelles qui tendent, selon eux, à piétiner la justice au détriment d’une « soi-disant réconciliation ».

Selon Dr Arouna Louré, président du mouvement les Révoltés et député à l’Assemblée législative de la Transition, nul ne peut être auteur de crimes économiques ou de sang sans être passé devant le peuple. Pour lui, « la réconciliation oui, mais la justice d’abord».

Ajoutant que «les autorités de la Transition doivent comprendre que le soutien des deux organisations de la société civile (OSC),n’est point du suivisme encore moins un laisser- aller». C’est «une exhortation à plus d’engagement et de réalisme vis-à-vis des préoccupations de l’heure du peuple» a-t-il souligné.

Le président de la coalition des patriotes africains du Burkina Faso ( COPA- BF), Roland Bayala a également déploré la venue de l’ancien président Blaise Compaoré au Burkina sans être passé par la justice. Pour sa part, ce sont les plus hautes autorités du pays qui ont été les complices pour que l’ancien président ne soit traduit devant la justice.

M. Bayala a ensuite rappelé aux autorités « qu’il serait un très mauvais exemple pour les générations futures, si nous faisons de l’impunité une valeur culturelle au nom d’une soi- disant réconciliation».

Lire aussi: Burkina MPSR : « l’heure est à l’engagement et à l’accompagnement » (COPA/BF)

Pour une bonne réussite des actions menées sur le terrain, ils appellent le peuple burkinabè à s’engager davantage en donnant les bonnes informations aux forces de défense pour l’intérêt général. Ils regrettent la perte de 50% du territoire burkinabè, le nombre élevé de personnes déplacées internes estimé à 1 902 150, selon les statistiques du 30 avril du conseil national des secours d’urgences ( CONASUR).

Il faut noter également la fermeture de plus de 4148 écoles fermées pour 500 000 élèves victimes.
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