La vente des pièces détachées est un métier en plein essor au Burkina Faso. A Ouagadougou, dans la capitale, de nombreux jeunes réussissent dans cette activité. C’est le cas de Assane Ouédraogo.
« Avec ce métier que j’exerce depuis plus de cinq ans, j’arrive non seulement à subvenir à mes propres besoins, mais également ceux de ma famille. Par ce métier, je paye la scolarité de mes enfants ». Ainsi s’exprime Assane Ouédraogo, vendeur de pièces détachées auto-motos que nous avons rencontré le lundi 11 juillet 2022.
Au cœur du quartier Toeyibin de Ouagadougou, sous les vrombissements des engins, à quelques pas de la porte de l’ancienne gare routière, se trouve la boutique de Assane Ouédraogo. À l’entrée de son local construit à base de tôle métallique, à gauche, sont accrochés de nouveaux pneus bien emballés. A droite sont entreposés des bidons d’huile de moteur de vingt (20) litres.
« Ce matin, j’ai vendu des pneus, des bougies, de l’huile et bien d’autres pièces », affirme monsieur Ouédraogo pour qui ce métier lui permet de prendre en charge sa famille et de payer la scolarité de ses enfants et les salaires de ses deux employés.
La trentaine bien sonnée, du haut de sa chaise d’environ 1,6 m, Assane nous accueille avec le sourire aux lèvres pensant d’abord que nous étions des clients. Il nous décrit son métier de vendeur de pièces détachées.
« Je vends des pneus, des pièces de rechange de motos et de tricycles, de l’huile de vidanges pour motos et véhicules », a -t-il affirmé, ajoutant qu’il fait des livraisons en gros et en détail.
Cependant, deux jours après la fête de la Tabaski, Assane Ouédraogo trouve que le marché est morose contrairement aux jours précédents. « Cela s’explique par les dépenses faites par les clients pour la fête », pense-t-il.
A côté de la boutique de Assane Ouédraogo se développent également d’autres métiers connexes. C’est le cas des garagistes automobiles, des réparateurs d’engins à deux roues. Ces deux secteurs s’approvisionnent auprès des vendeurs des pièces détachées.