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Lutte contre le terrorisme : « la France doit quitter le Burkina » (Yeli Monique Kam)

Publié le mardi 12 juillet 2022  |  Minute
Yeli
© Autre presse par DR
Yeli Monique KAM, présidente du Mouvement pour la renaissance du Burkina Faso (MRB)
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« La France nourrit le terrorisme », a indiqué Yeli Monique Kam, présidente du parti politique le Mouvement pour la renaissance du Burkina (MRB). Au cours d’une conférence de presse le vendredi 08 juillet 2022, le MRB a demandé « à la population de se lever pour demander le départ de la France », si non la lutte contre le terrorisme sera du « sur place ».

La lutte contre le terrorisme passe par « la vérité dans le diagnostic », selon la présidente du MRB Yeli Monique Kam. Cette « vérité », à l’en croire, consiste à « reconnaître publiquement la responsabilité de la France dans l’expansion du terrorisme au Burkina Faso ». Pour elle, « le partenariat exclusif avec la France en matière de Défense et de Coopération militaire n’a pas empêché notre pays d’être envahi par le terrorisme. Pire, depuis sept ans, le terrorisme gagne du terrain en dépit de la présence d’une base de l’armée française à Kamboisin ». C’est pourquoi, demande-t-elle, « la relecture de tous les accords de partenariat de Défense et de coopération militaire conclus avec la France ».

« La France soutient les activités des groupes armés terroristes dans le but de déstabiliser les institutions déjà faibles des pays francophones d’Afrique afin de mieux assujettir les Etats et exploiter leurs ressources naturelles nécessaires à son positionnement géostratégique mondial », a déclaré Yeli Monique Kam. C’est donc au regard de ce diagnostic du « rôle trouble de la France dans ses ex colonies » que Yeli Monique Kam estime que, « tant que la France sera le partenaire de Défense de notre pays, les attaques terroristes ne reculeront pas, nous n’auront pas la sécurité, la paix et la stabilité ». Sinon, martéle-t-elle, « à quoi sert les accords militaires avec une puissance si l’insécurité s’accentue ».

« Filles et fils de la mère patrie, ensemble, levons-nous pour bouter la France hors du Burkina Faso. La France doit partir ! Si la France ne veut pas rompre tous ses accords avec le Burkina Faso, si notre Président de la transition tarde à dénoncer les accords de partenariat avec la France, mettons-nous debout et obligeons la France à venir négocier de nouvelles conditions de coopération qui garantissent un équilibre des intérêts d’accords des parties dans le respect mutuel », a-t-elle lancé.

Yeli Monique Kam a également exhorté, en guise de conclusion, le président du Faso Paul-Henri Sandaogo Damiba, à « ne point craindre, ni céder aux menaces de la France présente sur la terre bénie de nos ancêtres. Nous les appelons (les autorités de la transition, ndlr) seulement à dire la Vérité, à gouverner avec Vérité par respect pour le peuple et le peuple burkinabè, debout comme un seul homme, les soutiendra pour le succès de la transition de 24 mois ».

Mathias Kam
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