Le temple du football burkinabè, le stade du 4-Août, sera pris d’assaut ce dimanche 14 octobre. Sur le coup de 18h, chaque Burkinabè retiendra son souffle. C’est à cette heure précise que le trio arbitral marocain va donner le coup d’envoi du match retour du dernier tour qualificatif de la CAN 2013, Afrique du Sud 2013. A l’affiche : les Etalons du Burkina et les Fauves de la Centrafrique. La mobilisation doit être totale !
Les Etalons promettent de mettre les Fauves de Bangui en cage. Après 8 présences en phases finales de CAN, le Burkina va à la conquête d’une 9e participation. Le verdict, c’est pour ce dimanche 14 octobre. Les premiers acteurs annoncent les couleurs. Moumouni Dagano : « Je suis heureux de retrouver mes camarades. J’étais absent au match aller pour cause de blessure. Nous sommes très confiants. Nous savons qu’une qualification procurera une énorme joie à tout le peuple burkinabè. Nous sommes conscients de cela et nous y travaillerons au maximum ». Bakary Koné : « Je joue une partie de ma vie dans ce match qualificatif. C’est dans les difficultés qu’on relève les défis et qu’on devient plus fort ». Abdoulaye Soulama : « Je suis bien dans ma tête. On va se battre pour la qualification ». Madi Panendetiguiri : « Ce match est très capital. Ce sera une grande fierté pour nous de nous qualifier. Il faut qu’on se qualifie et on se qualifiera, Inch Allah ». Comme on le constate, le groupe de Paul Put est gonflé à bloc. Lui-même rassure : « Il y a un seul endroit où on peut gagner un match : c’est sur le terrain. Il y a un endroit où on peut perdre un match : c’est dans le cœur. Mes joueurs sont très déterminés. Le plus important pour nous, c’est ce match de dimanche. Tout le monde montre une bonne volonté. Après la qualification, on se renforcera ». Au niveau de la Fédération de football, l’entretien que le président Sangaré a eu le 10 octobre dernier avec les joueurs a été motivant. Ce jour-là, les joueurs ont affiché une détermination hors paire. Aux entraînements, le dévouement des uns et des autres n’autorise pas les supporters burkinabè à rester chez eux. Un déplacement massif pour un soutien actif, de la première à la dernière seconde du match. Ils sont tous là, motivés , engagés et surtout conscients de ce que le public attend d’eux : Moumouni Dagano, Jonathan Pitroipa, Madi Panendetiguiri, Bakary Koné, Alain Traoré, Wilfried Sanou, Wilfried Dah, Charles Kaboré, Préjuce Nacoulma, Ali Rabo, Addul Razack Traoré et bien d’autres joueurs en qui l’espoir est permis. Les blessures du 3e gardien Daouda Diakité et, dans une moindre mesure, celles de Henri Traoré n’entacheront en rien cette volonté affichée des Etalons qui se savent dos au mur. Le public attend certes la qualification, mais devra savoir la négocier avec les joueurs en restant actif tout au long du match, sans injures ni comportements désobligeants, quelle que soit l’action d’un Etalon ou du collectif au cours de ce match. Rien n’est jamais terminé avant le coup de sifflet final de l’arbitre. Et puis, avec l’avance d’un but acquis au match aller, les Fauves ne viennent pas à Ouagadougou en victimes résignées. Ils sont un adversaire sérieux qu’il faudra bien surveiller pour que le bonheur soit au rendez-vous. La qualification est au bout du soulier, dans nos voix, dans nos nerfs à maîtriser, mais aussi dans les bénédictions que chacun formulera pour les Etalons qui promettent faire mentir tous ceux qui commençaient à perdre espoir. Si la cuvette du stade est noire de monde, et tous vêtus en vert pour répondre au mot d’ordre de la « marée verte », ce dimanche soir, il est certain qu’avec le talent et l’engagement promis par Moumouni Dagano et ses camarades, les sabots des Etalons piétineront « à défaite » des Fauves qui apprendront à reconnaître les mérites des ambassadeurs du football burkinabè.
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