A vingt quatre heures (24h) de la fête de tabaski communément appelé ‘’fête du mouton’’ prévue pour le samedi 09juillet 2022, une femme peine à avoir du temps pour sa famille. Elle s’appelle Mme NABA, née KONGOMBO Emilie, plus connue sous l’appellation « Maman d’Antony ». Elle est esthéticienne, pose les ongles et les cils. Notre équipe à fait un tour dans son salon pour voir l’ambiance qui y règne.
Le salon est bondé de monde. Plus d’une dizaine de femmes attendent. Les débats se font de plus en plus forts. Une femme assise sur un tabouret, tends sa tête, et se laisse faire. Des faux ongles, des faux cils, sont entreposés ça et là, l’ambiance est festive. Une télé planque au dessus de celle qui rend belle les femmes à fada. Nous sommes au salon de beauté de Mme NABA/KONGOMBO Émilie, connue sous le nom de ‘’maman d’Antonie,’’ esthéticienne en pédicure, manucure, pose ongles et cils.
Esthéticienne depuis 14 ans, elle est sous son propre compte depuis 10 ans. Aujourd’hui installé au secteur 10 de Fada, Mme NABA peine à se libérer ces derniers temps. Elle dit aimer son métier et travaille tous les jours quand elle a des client. Très passionné de son art, elle affirme que « c’est un métier passionnant qui exige de la patience. »
Même si nous avons rencontré plusieurs femmes attendant leurs tours pour se rendre belle, Mme NABA affirme que cette année, elle a moins de clients. Pour elle, les années précédentes, la clientèle à l’approche des fête était d’un autre niveau. « Nous arrivons à satisfaire notre clientèle » nous a-t-elle confié contrairement aux années précédentes où parfois d’autres clientes se plaignaient d’impatience.
En plus de son métier, Mme NABA dit faire dans la formation. Elle affirme préparer la relève et invite les jeunes filles qui souhaitent apprendre le métier de l’esthétique de passer dans son salon car pour elle, «le nourrit son homme.»
Mlle HARO, fidèle cliente interrogé affirme être satisfaite des prestation de l’esthéticienne de Fada. Pour elle, dans la ville de Fada «elle est la meilleure dans son domaine et connue de tous.». Elle affirme y faire un tour, à chaque fois que le besoin se fait sentir.
Dame NABA, n’est pas encore bien logé. Son salon est tout petit et dit espérer avoir des soutiens pour agrandir son salon et en faire un centre d’apprentissage pour les jeunes. Alors qu’on quittait les lieux, les clients continuaient de venir.