Au Botswana, le sommet sur le constitutionnalisme et la limitation des mandats présidentiels en Afrique s’est achevé ce vendredi 8 juillet. Le sommet de trois jours a réuni d’anciens chefs d’État, dirigeants politiques et membres de la société civile à Gaborone, la capitale botswanaise, au chevet d’un continent en pleine crise démocratique. Les participants ont réaffirmé leur engagement à défendre la démocratie à travers une déclaration finale, appelée la déclaration de Gaborone. Bilan de cette rencontre.
Après la déclaration de Niamey en 2019, celle de Gaborone réaffirme l’importance de consolider la démocratie en Afrique. Une démocratie en crise à en croire les nombreux pays africains où les présidents tentent d’allonger leurs mandats. Dans le communiqué final, le National Democratic Institute, organisateur de cette réunion, et ses partenaires, ont regretté que la Cédéao ait refusé de mettre en place une limite à deux mandats lors de son dernier sommet en juin.
Pour écarter la possibilité des présidents à vie, les participants à Gaborone ont encouragé les jeunes et les femmes à s’impliquer davantage dans la vie politique de leurs pays, même s’ils reconnaissent que certains chefs d’État empêchent toute alternance démocratique.