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Burkina : au moins 27 civils tués dans deux attaques de djihadistes présumés

Publié le lundi 4 juillet 2022  |  Le Parisien
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© Autre presse par DR
Burkina Faso : trois civils tués dans l`explosion d`une mine artisanale
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Ces attaques distinctes ont visé des civils dans la localité de Bourasso et celle de Namissiguima, dans le nord du pays.

Au moins 27 personnes ont été tuées dans le week-end au Burkina Faso, lors de deux attaques distinctes de djihadistes présumés qui ont visé des civils dans le nord et le nord-ouest du pays, a appris l’AFP de sources sécuritaire et locale.

Dans la nuit de dimanche à lundi, « des individus armés ont attaqué les populations civiles de Bourasso, une localité située près de Dédougou », chef-lieu de la province de la Kossi, a indiqué une source sécuritaire. « On dénombre une quinzaine de victimes (mortes), des hommes, femmes et enfants, selon un bilan provisoire », a ajouté cette source.

12 morts dans le nord du pays

Une source locale a quant à elle confirmé l’attaque à l’AFP, évoquant « une vingtaine de morts ». « Les individus armés ont d’abord fait un tour aux environs de 17 heures (GMT et locales) dans le village tirant des coups de feu en l’air. Ils sont revenus plus tard dans la nuit et ont ouvert le feu aveuglément sur les populations », a expliqué un habitant.

Samedi, une autre attaque meurtrière a fait 12 morts à Namissiguima, dans la province du Yatenga, dans le nord du pays, selon une autre source sécuritaire à l’AFP. « Le bilan de cette attaque est de 12 morts dont trois volontaires pour la défense de la patrie (VDP) », des supplétifs civils qui combattent aux côtés de l’armée, a précisé cette source.

Une vague d’attaques djihadistes depuis 2015

Des vagues de déplacements de populations ont également été observées depuis dimanche dans le pays. Le Burkina Faso fait face à un déferlement de violences depuis 2015, notamment causé par des mouvements armés djihadistes affiliés à Al-Qaïda et au groupe État islamique, qui ont fait des milliers de morts et 1,9 million de déplacés.

Selon des chiffres officiels, plus de 40 % du territoire sont hors du contrôle de l’État. À la fin du mois de janvier, le président Roch Marc Christian Kaboré, accusé d’avoir été incapable d’enrayer la violence djihadiste, a été renversé par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, qui a fait du rétablissement de la sécurité sa « priorité ».
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