Boromo : Une gérante de maquis abattue
Kantigui a eu vent de la mort tragique d’une femme de nationalité étrangère, il y a quelques jours, à son lieu d’activité, tard dans la nuit au secteur 3 de Boromo. La victime, gérante d’une maison close et d’un maquis, a été froidement abattue par un individu non identifié au milieu de ses clients, a-t-on soufflé à Kantigui. Le confident de Kantigui a indiqué que les affaires de la bonne dame se portaient bien. Il a précisé que ni les clients qui étaient nombreux le jour du drame encore moins le voisinage n’ont pris l’initiative d’alerter la police ou la gendarmerie. Les premiers ont préféré prendre la poudre d’escampette. Ce n’est que 12 heures après, selon une source sécuritaire, que la police a été informée de l’assassinat. Après les constats d’usage de la police, la défunte a été inhumée à Boromo.
Bobo : fin de course pour deux pickpockets
Le quartier Belleville (secteur 29) de Bobo-Dioulasso grouillait de monde la semaine dernière, parce que le célèbre prédicateur Cheick Chérif Ousmane Madani Haidara de Ansar-dine qui a une résidence dans le quartier, y a déposé ses valises pour l’inauguration de sa mosquée. L’occasion était donc belle pour deux pickpockets (voleurs à la tire) de s’inviter dans le quartier. En pleine circulation sur une moto en provenance de la ville, ils ont arraché le sac à main d’une femme. Poursuivis, dans leur fuite, mal leur en a pris de vouloir tourner au dernier feu tricolore de Belleville pour certainement disparaitre dans le quartier. Leur vitesse était telle qu’ils se sont retrouvés au sol et la moto a fait un « demi-tour » comme s’ils repartaient d’où ils venaient. S’étant relevé le premier, celui qui était au guidon a démarré, abandonnant son acolyte qui a été immédiatement arrêté. Le fuyard a lui aussi croisé ceux qui le pourchassaient et a été appréhendé. Les deux pickpockets ont eu la vie sauve grâce à deux agents des forces de sécurité en tenue civile qui ont accouru sur les lieux. Avant d’être embarqués par la police que ces derniers ont appelée, les deux voleurs qui disent avoir quitté le quartier Ouezzin-Ville pour venir commettre leur forfait à Belleville en ont eu pour leur compte, tant ils ont été molestés par le public.
Axe Ouaga-Kokologho : le terre-plein qui dérange
Même si Kantigui a plusieurs fois emprunté l’axe Ouaga-Kokologho, un fait pourtant important lui avait toujours échappé. Le week-end dernier, cela lui a sauté à l’œil quand il se rendait dans sa ferme située à quelques encablures de Kokologho. Il a constaté, au niveau du poste de pesage, juste après le carrefour de Bingo, un terre-plein très dangereux pour les usagers de la route. L’emplacement de cette portion congrue de terre, entourée de béton et qui transforme la route en deux voies sur quelques mètres, fait que le conducteur peut le heurter facilement. Les impacts que Kantigui a vus sur place lui font croire que plusieurs véhicules en ont déjà payé les frais. A défaut de le décaper, Kantigui souhaite que les techniciens de la route apportent des retouches à l’infrastructure afin de faciliter la circulation à ce lieu et d’éviter les accidents éventuels.