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Burkina Faso : Evacuation des populations des zones d’intérêts militaires, l’armée demande la compréhension de tous

Publié le samedi 25 juin 2022  |  Libreinfo.net
Burkina
© Autre presse par DR
Burkina : Augmentation du nombre de déplacés internes à la date du 31 décembre 2021
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L’armée burkinabè compte évacuer les populations qui sont dans les zones d’intérêts militaires dans les régions de l’Est et du Sahel. Plusieurs localités sont concernées par ce déplacement. Selon les autorités militaires qui ont échangé avec les journalistes le 24 juin 2022, cette décision vise à mieux lutter contre le phénomène du terrorisme dans ces zones.

La zone d’intérêt militaire de la région de l’Est est centrée sur les aires protégées de la région, en l’occurrence la réserve d’Arly, Madjoari, de Pama, de Singou, Kourtiagou, et le Parc national W, indique le commandant du commandement des opérations du théâtre national (COTN) Yves Didier Bamouni. Il poursuit que la zone d’intérêt de la région du Sahel couvre la province du Soum.

Dans ces zones, « il y est interdit toute présence d’activité humaine, au risque de s’exposer aux effets des opérations militaires qui seront conduites », précise le lieutenant-colonel, qui ajoute qu’un délai de 14 jours sera donné aux populations, de quitter ces zones d’intérêt militaire (Sahel, Est), pour des lieux plus sécurisés. Mais ça, Yves Didier Bamouni dit vouloir compter sur des citoyens républicains. « Je voudrais inviter les citoyens encore républicains à évacuer lesdites zones », a-t-il souligné, signifiant que ce sont des zones de refuge des groupes armés terroristes.

A priori, ce ne sont pas des zones d’habitation, lance le lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni. Donc, dit-il, « on ne devrait pas s’attendre à recevoir de flux de personnel ». Cependant, s’il arrivait qu’il y ait un nombre important de personnes, « des dispositifs humanitaires sont en place, pour les recevoir sur les volets alimentation et santé ».

Selon le patron du COTN, la prise de cette décision s’explique par un impératif de distinction des amis et des ennemis, dans cette lutte contre les groupes armés terroristes, qui sévissent depuis plusieurs années dans le pays. Une manière de faire qui est selon son propos, « un principe clé du droit humanitaire international».

Dans les échanges le 24 juin, certains hommes de médias ont émis des inquiétudes, quant à une probable infiltration de terroristes, parmi ces populations, ainsi qu’à la réponse humanitaire à apporter. Le commandant du COTN de répondre : « Le dispositif sécuritaire est en place et renforcé, pour permettre de lever les doutes sur toute infiltration ».
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