L’armée a évalué la situation sécuritaire dans son bulletin mensuel d’informations sur actions. Ainsi, au cours de la période du 15 mai au 15 juin 2022, l’armée dit noter que « les opérations aéroterrestres engagées et les ripostes (Bourzanga, Mangodara, Namisiguima, etc) contre les groupes armés ont engendré une flambée de violence de la part des terroristes contre les populations civiles de plusieurs localités. »
Ces exactions contre les populations civiles s’apparentent à des représailles, selon les forces armées nationales.
Chose qui, de l’avis de l’armée, « démontre, si besoin en était encore, les desseins malsains des groupes armés qui s’en prennent de façon indiscriminée aux populations. »
Mais, à l’étape actuelle de la situation, assure l’état-Major général des armées, « les FDS et les VDP intensifient les efforts coercitifs en faisant parallèlement effort sur la protection des populations. »
Ainsi, « comparativement au mois écoulé, les indicateurs soulignent une augmentation des actions offensives, un retour progressif de populations dans certaines localités (Au Nord notamment), une augmentation du nombre de terroristes neutralisés, et malheureusement une augmentation du nombre de civils tués (notamment à Seytenga) ».