Alors que le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba était en visite à Dori et à Seytenga mercredi 15 juin auprès des populations déplacées et des soldats, de nombreux Burkinabè, politiques, acteurs de la société civile ou simples citoyens sur les réseaux sociaux, attendent des explications, sur ce qu’ils considèrent comme un abandon des populations civiles.
Avec notre correspondant à Ouagadougou, Yaya Boudani
Au Burkina Faso, quelques jours après le massacre des populations civiles à Seytenga, dans la région du Sahel, et à 24h de la fin des trois jours de deuil national, le bilan de l’attaque passe à 86 morts. Les recherches sont achevées selon le service d’information du gouvernement.
Tout en déplorant la mort des gendarmes et des civils à Seytenga, l’Union pour le progrès et le changement demande que les circonstances ayant abouti à l’abandon de cette localité par les forces combattantes du Burkina soient élucidées.... suite de l'article sur RFI