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Burkina Faso : 50 civils tués à Seytenga au Sahel, des rescapés prises en charges

Publié le mardi 14 juin 2022  |  libreinfo.net
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© Autre presse par DR
Le porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgo
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Le porte-parole du Gouvernement, Lionel Bilgo a animé une conférence de presse le lundi 13 juin 2022 à Ouagadougou. Il s’agit pour le gouvernement d’apporter des informations sur l’attaque perpétrée dans la nuit 11 au 12 juin 2022, contre des populations de Seytenga, dans la province du Séno, région du Sahel. A la date du 13 juin, le bilan provisoire fait cas de 50 corps sans vie retrouvés.

Les populations de Seytenga, ont été prises pour cible par des hommes armés non identifiés dans la nuit du 11 au 12 juin. Le bilan provisoire fourni par le gouvernement fait cas de 50 corps retrouvés à la date du 13 juin 2022.

« L’armée a retrouvé à l’entrée de Seytenga cinq corps. Passant en revue l’ensemble des maisons, au début de l’après-midi (du 13 juin), cinquante (50) corps ont été retrouvés et les recherches se poursuivent », indique Lionel Bilgo, porte-parole du gouvernement.

Toutefois, les recherches se poursuivent et le bilan pourrait s’alourdir, selon le gouvernement. « Peut-être que le bilan est plus lourd que les cinquante corps retrouvés. Parce que dès ce matin, des populations sont revenues à Seytenga. Peut-être que certains auraient pris le corps de leurs parents », précise-il, ajoutant que les populations qui ont pu fuir les tueries sont accueillies et prises en charge à Dori, chef-lieu de la région, grâce à l’armée et l’action humanitaire.

Le présumé “massacre” de Madjoari démenti
Peu avant la communication du gouvernement sur l’attaque, des indiscrétions avaient annoncé un bilan plus lourd. Chose que le gouvernement a démenti et invité la population à se fier au bilan officiel donné par l’armée.

« Le gouvernement invite tous ceux qui diffusent de façon hâtive des chiffres d’attendre que l’armée fasse son travail afin de nous permettre d’avoir un bilan réel », a martelé le porte-parole.

Par ailleurs, l’armée dément le présumé massacre de 50 civils à Madjoari, dans la province de Kompienga, région de l’Est. « 50 morts avaient été déclarés, lorsque l’armée est arrivée sur les lieux il se trouve que les chiffres n’étaient pas exacts », a laissé entendre Lionel Bilgo.

Par Daouda Kiekieta
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