Le Burkina Faso a enregistré le 12 juin 2022, son attaque la plus meurtrière depuis le coup d’Etat du 24 janvier 2022 perpétré par des militaires. Cette “tuerie” a coûté la vie à 79 civils selon le bilan révisé conduisant le Président de la Transition Paul-Henri Damiba à décréter son premier deuil national.
Le Burkina Faso a entamé le mardi 14 juin 2022, un deuil national de trois jours, en la mémoire des victimes de l’attaque qui a fait 79 morts (bilan révisé) au Nord du pays, plus précisément dans la commune de Seytenga.
Ce deuil est le premier du genre depuis l’arrivée des militaires au pouvoir. L’ex-président du Faso Roch Kaboré avait été reproché par ses tombeurs de n’avoir pas réussi à unir la Nation et à gérer efficacement la crise sécuritaire qui « menace les fondements mêmes de notre Nation ».
Après Yirgou en janvier 2019, Solhan en juin 2021, le pays vient à nouveau d’enregistrer un “massacre” qui a visé des civils de Seytenga.
Ce deuil national sous la Transition s’ajoute aux énièmes deuils décrétés depuis la première attaque du 15 janvier 2016 dans la capitale burkinabè.