Le Premier ministre, Albert Ouédraogo, a reçu ce vendredi 10 juin 2022 en audience, une forte délégation du bureau du Conseil National des acteurs de l'économie informelle du Burkina Faso. Les échanges ont porté sur les préoccupations de ces acteurs qui jouent un rôle important dans l'économie nationale.
Le Président du Conseil National Salifou Nikiema et ses camarades, sont venus présenter leur structure au Premier ministre, et échanger avec lui sur certaines préoccupations, dans l'optique de solliciter un accompagnement du Gouvernement. Il s'agit notamment d'un soutien à la restructuration de leur organisation faitière, et sa reconnaissance comme association d'utilité publique, de soutien multiforme aux membres pour la mise en œuvre de leurs activités, mais aussi de leur prise en compte dans les différentes instances de décisions.
Pour le Président Salifou Nikiema, les acteurs de l'économie informelle jouent un rôle important dans le développement de ce pays et n'ont besoin que d'une attention soutenue des autorités, pour jouer pleinement ce rôle et participer efficacement à la lutte contre le chômage et la pauvreté. C'est pourquoi, il fonde l'espoir qu'un effort soit fait, pour lever certains goulots d'étranglement, faciliter l'évolution vers la formalisation de leurs activités, tout en générant plus de ressources pour le budget de l’État.
Après une écoute très attentive de ce plaidoyer, le Premier ministre, très édifié, a rassuré de la disponibilité du Gouvernement, à dialoguer avec l'ensemble des acteurs de la vie nationale autour de leurs problèmes, la concertation étant un principe cardinal de l'action gouvernementale. Du reste, Albert Ouédraogo est bien averti de la pertinence des questions soulevées, de leur légitimité, pour avoir conduit des études dans ce domaine, de par le passé. C'est pourquoi, sans prendre d'engagement, il promet que tous les points évoqués feront l'objet d'un travail approfondi, en collaboration avec les ministères sectoriels. Des réponses y seront apportées progressivement, dans la mesure des possibilités, a-t-il indiqué, avant de préciser que certains points sont du reste, déjà pris en charge par le Gouvernement dans d'autres cadres.