Le Bureau exécutif national (BEN) du Parti panafricain pour le Salut (PPS) est en session, ce samedi 11 juin 2022 à Ouagadougou. A l’ordre du jour, la situation nationale marquée par l’insécurité et la vie chère, et le bilan, 4 mois après la naissance du parti.
Représenté à travers les 13 régions du Burkina Faso, le BEN du PPS tient une session, sous la présidence de son président, Abdoulaye Mossé. Il s’est agi pour ce parti, d’« examiner la situation nationale notamment la question de la vie chère et la sécurité alimentaire, les différentes mutations politiques… »
Le PPS n’est pas insensible à « la vie chère, l’augmentation des prix de produits de première nécessité, l’augmentation des frais de scolarité… » Pour le PPS, les débats ne doivent pas porter seulement sur le prix du pain qui, lui, est consommé par une catégorie de personnes. Le parti qui entend formuler des propositions aux autorités, pense qu’il faut élargir le débat sur la qualité des produits et surtout sur les coûts des denrées de première nécessité.
De l’insécurité, « nous ne pouvons pas dire que ça va », a clairement relevé Abdoulaye Mossé. Mais, convaincu que « la question sécuritaire ne saurait être réglée uniquement sur le plan militaire », M. Mossé voit d’un bon œil « la négociation » entreprise par le gouvernement (dialogue avec les fils qui veulent déposer les armes; ndlr) avec les fils qui ont pris les armes contre la nation.
Encore plus, le président du PPS pense que l’ensemble des forces politiques et forces vives du pays ont leur partition à jouer pour le retour de la paix au Burkina. C’est dans ce sens qu’il a justifié le soutien de son parti à la transition. « Si nous voulons aller aux élections, il nous faut obligatoirement contribuer à pacifier notre territoire… », a-t-il argumenté, promettant des propositions de son parti à la transition pour sa bonne marche.
Abdoulaye Mossé confiant avec le PPS
Parlant des élections, le PPS affûtent ses armes pour être prêt au moment venu. 4 mois après la naissance du parti, « nous sommes étonnés du moment où (…) nous sommes pratiquement à presque 100 élus locaux (maires) sur l’ensemble du territoire national et plus de 20 députés de la 8e législature sur l’ensemble du territoire », s’est satisfait Abdoulaye Mossé qui compte en plus, « des personnes ressources qui viennent pour la première fois sur la scène politique. » De quoi lui rendre confiant au point de se projeter déjà. « Ce sont les urnes qui vont déterminer si nous sommes bien implantés ou pas », a-t-il laissé entendre, rappelant que les discussions se poursuivent pour que la fusion de la dizaine de partis annoncée par le passé se fasse « les prochains jours. »