Les Etalons ont effectué leur dernière séance d’avant-match hier lundi au FNB Stadium de Johannesburg où ils disputeront leur rencontre de la 2e journée des éliminatoires de la CAN 2023 contre l’Eswatini, ce 7 juin 2022. Issoufou Dayo et ses coéquipiers disent avoir conscience de la tâche qui les attend et entendent y mettre la concentration nécessaire pour récolter les trois points en jeu.
Après leur victoire convaincante (2-0) le 3 mai dernier à Marrakech, au Maroc, face aux Requins bleus du Cap-Vert, les Etalons se mesurent cet après-midi à 13 h GMT à Johannesburg, en Afrique du Sud, au petit poucet du groupe, le Royaume d’Eswatini. Pour cette seconde sortie des Etalons, l’on ne devrait pas s’attendre à un chamboulement dans le choix des hommes, même si Hubert Velud préfère entretenir le flou sur le choix de ses hommes. « Demain c’est un début de test pour le groupe.
C’est-à-dire que ceux qui n’ont pas été sollicités face au Cap-Vert le seront peut-être », a-t-il déclaré hier, à l’issue de la dernière séance d’entrainement. En l’absence de Hervé Koffi qui a quitté la sélection pour raison de famille, l’on pourrait retrouver dans les cages le jeune Kylian Nikiéma, à moins que le staff technique n’opte pour l’expérience avec le portier du RCK, Babayouré Aboubacar Sawadogo.
La paire centrale, Issoufou Dayo-Edmond Tapsoba devrait être assistée sur les côtés par Issa Kaboré et Abdoul Razack Guiébré qui a montré de belles choses lors du match du 3 juin dernier. Au vu des performances du défenseur de Monopoli 1966 face au Cap-Vert, il serait surprenant que Hubert Velud choisisse le latéral gauche de l’ASFA-Y, Cheick Omar Ouédraogo. Blati Touré, Abdoul Bandoago et Gustavo Sangaré sont pressentis pour débuter la rencontre dans le secteur médian tout comme Hassane Bandé, Dango Ouattara et Cyrille en position plus avancée.
Si le sélectionneur national dit ne pas avoir d’appréhension particulière, il reconnait tout de même que les absences de son gardien titulaire ainsi que celles de Fessal Tapsoba et Ismahila Ouédraogo constituent un souci qui ne devrait cependant pas contrarier ses plans. « Nous avons l’effectif pour faire face à ces soucis », a assuré le coach.
Attention à Eswatini !
L’Eswatini sort d’un match nul arraché sur le sol togolais (2-2), ce qui en dit long sur la qualité de l’adversaire que reconnait d’ailleurs l’entraineur des Etalons. « C’est une équipe physique, forte mentalement qui ne lâche rien avec deux ou trois joueurs offensifs très intéressants, qui a donné beaucoup de fil à retordre au Togo, notamment à 1-0. A partir de la 65e minute le Togo n’a plus existé sur le terrain », a-t-il précisé.
Et pour venir à bout de ce petit poucet du groupe B qui n’a pas l’air d’en être un, le capitaine Issoufou Dayo et ses camarades semblent avoir trouvé la stratégie. « Nous savons qu’il faut aborder ce match comme nous l’avons fait contre le Cap-Vert, c’est-à-dire avec beaucoup de concentration », a affirmé le défenseur de la Renaissance sportive de Berkane.
Les Etalons ont donc l’occasion de prendre le large cet après-midi, surtout que les deux gros outsiders du groupe, à savoir le Cap-Vert et le Togo, s’affrontent également ce jour (16 GMT) à Marrakech. C’est-à-dire pour consolider cette première place du groupe B, il ne faudrait pas que le capitaine Issoufou Dayo et ses coéquipiers se laissent surprendre par le Royaume d’Eswatini.