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Sidwaya N° 7274 du 12/10/2012

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Ecole nationale superieure d`ingenieurs de Fada : Les encouragements du ministre Salif Kaboré aux responsables et étudiants
Publié le vendredi 12 octobre 2012   |  Sidwaya


Salif
© Autre presse
Salif Lamoussa Kaboré
Ministre en charge de l’Energie


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Le ministre des Mines, des Carrières et de l’Energie, Salif Lamoussa Kaboré, a visité l’Ecole nationale supérieure d’ingénieurs de Fada (ENSIF), le mardi 9 septembre 2012, pour s’imprégner de ses conditions de fonctionnement. La visite de terrain a été suivie d’une conférence animée par le professeur Martin Lompo, directeur de l’ENSIF.

C’est avec une forte délégation de son cabinet que le ministre des Mines, des Carrières et de l’Energie, Salif Lamoussa Kaboré, s’est rendu à Fada N’Gourma, le 9 septembre 2012. L’objet principal de ce déplacement a été la visite du site de l’Université de Fada et des locaux de l’Ecole nationale supérieure d’ingénieurs (ENSIF). Aussi, l’occasion a été mise à profit par le premier responsable du secteur minier du Burkina pour encourager les responsables de l’ENSIF, en l’occurrence son directeur Martin Lompo et ses collaborateurs. Histoire de les galvaniser pour une meilleure qualité de la formation assurée dans ladite école. « Le gouvernement a pris la décision depuis 2010 de créer l’ENSIF et en tant que ministre en charge des Mines, il était de mon devoir de rendre visite à cette école », a indiqué le ministre Salif Kaboré. Il a ajouté qu’ « il y a un manque de ressources humaines qualifiées dans le domaine des mines et j’ai tenu à rencontrer le professeur Lompo et les élèves pour lancer un appel afin qu’on forme des ingénieurs compétents qui pourront servir ici au Burkina et même ailleurs en Afrique ».
C’est un terrain de près de 150 ha devant abriter l’Université de Fada que le ministre et son équipe ont visité. Il est localisé à 2 Km, à la sortie Nord-Est de la ville de Fada (route de Bogandé). La somme de 2 millions de dollars, soit un peu plus d’un milliard de F CFA, est nécessaire, selon les estimations, pour que le projet de l’université puisse voir le jour. Du site de l’université, le cortège ministériel a pris la direction de l’ENSIF, basée pour le moment, au sein du lycée professionnel de Fada. Guidés par les formateurs, avec des explications à l’appui, les visiteurs du jour ont parcouru plusieurs sections de l’établissement dont celles de la mécanique automobile, du génie civil et de la structure métallique. Les formateurs ont fait savoir que dans l’ensemble, tout se déroule bien à leur niveau et les résultats sont globalement satisfaisants. « Il y a des promotions qui ont fait 100% de succès en fin d’année, d’autres 80% et certains de ceux qui sont sortis ont déjà pu s’insérer dans la vie active avec des salaires très intéressants », a indiqué Kananokba Ouédraogo, un des enseignants.

Former au moins 1000 étudiants en cinq ans

La conférence qui s’est tenue à l’amphithéâtre de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) a été un cadre idéal pour le Pr Lompo de donner de plus amples informations sur le projet de l’université et l’ENSIF. Selon ses explications, c’est dans le souci de déconcentrer l’Université de Ouagadougou que celle de Fada a été créée en avril 2010 dont la mise en œuvre lui a été confiée. Les départements concernés sont entre autres, ceux du génie minier, civil, industriel, énergétique et électrique. Et ce sont principalement des techniciens et des ingénieurs, recrutés respectivement sur la base du Bac scientifique (C et D) et de la Maîtrise qui sont formés à l’ENSIF. Selon le Pr Lompo, pour l’année académique 2010-2011, 100 étudiants y étaient inscrits et 156 en 2011-2012. Certains d’entre eux ont entamé des études doctorales. L’ambition des responsables de l’établissement est de former au moins 1000 étudiants au bout des cinq premières années.
Lors des échanges, les participants à la conférence (essentiellement des étudiants) ont soulevé des inquiétudes relatives à l’insuffisance d’enseignants et à l’intégration des étudiants après leur formation. Certains ont souhaité, par exemple, qu’il y ait une possibilité pour eux d’intégrer la Fonction publique après obtention de leur diplôme. Le ministre Salif Kaboré a dit avoir pris bonne note de ces préoccupations et promis de les transmettre à qui de droit. Il s’est par ailleurs réjoui d’entendre que certains étudiants ont été embauchés dès leur sortie de l’école.
A l’issue de la visite du ministre et sa délégation, le directeur de l’ENSIF, Pr Lompo, s’est dit réconforté et a promis de tout mettre en œuvre pour réussir sa mission, avec le soutien de la population et de ses collaborateurs.

Daniel ZONGO

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