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Transition burkinabè : Mahamadou Issoufou nommé mediateur par la CEDEAO

Publié le lundi 6 juin 2022  |  Minute.bf
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© Autre presse par DR
Lutte contre le terrorisme dans le sahel : « la communauté internationale a des devoirs vis-à-vis du Sahel » selon le président nigérien Mahamadou Issoufou.
Ouagadougou, 14 septembre 2019
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Le sommet extraordinaire des Chefs d’Etat de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est tenu le samedi 4 juin 2022 à Accra, au Ghana.

A l’issue du sommet, l’ancien président nigérien, Mahamadou Issoufou, a été nommé médiateur pour le Burkina Faso. Il aura pour mission pour la transition burkinabè, la facilitation du « dialogue entre toutes les parties prenantes ».

Sur le plan sécuritaire, la Conférence dit prendre note des efforts déployés par le Burkina Faso, malgré ses nombreux défis, pour récupérer certaines localités, entraînant ainsi le retour d’une partie des Personnes Déplacées Internes (PDI) et la réouverture de certaines écoles.

À cet égard, la Conférence encourage les Autorités de transition à maintenir la dynamique visant à renforcer davantage la sécurité dans le pays.

Sur le plan humanitaire, la Conférence exprime sa vive préoccupation face à la détérioration de la situation humanitaire par rapport à la situation constatée par la précédente mission de la CEDEAO dans le pays en avril 2022. Elle appelle la Communauté internationale à renforcer son soutien humanitaire au Burkina Faso.

La Conférence se félicite de la décision d’autoriser l’ancien président Kaboré à rentrer chez lui et insiste pour qu’il soit entièrement libre.

La Conférence réitère sa préoccupation quant à la durée de la période de transition fixée à 36 mois par les Autorités burkinabé telle qu’énoncée dans son Communiqué du 25 mars 2022. En conséquence, et conformément à la décision du Sommet extraordinaire du 3 février 2022, l’Autorité :

a Réitère sa ferme condamnation du coup d’État du 24 janvier 2022.

b Décide de maintenir la suspension du Burkina Faso de toutes les institutions de la CEDEAO jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionnel.

c Exige la finalisation d’un calendrier de transition acceptable

d Prend note de la correspondance du 31 mai 2022, des Autorités de transition indiquant leur volonté et leur engagement à poursuivre le dialogue avec la CEDEAO pour assurer un retour à l’ordre constitutionnel dans les meilleurs délais.

e Décide, conformément à cet engagement, de poursuivre les discussions avec les autorités sur la transition en vue de parvenir à un accord.
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