«Ces examens sont l’expression d’un peuple qui résiste »
(Lionel Bilgo, ministre de l’Education nationale)
Ceci est le message du ministre de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales (MENAPLN), Lionel Bilgo, à l’occasion du lancement des examens du BEPC et du CAP ce jeudi 2 juin 2020.
Avec le lancement des épreuves du BEPC et du CAP ce jeudi 2 juin, s’ouvre la saison des examens des ordres d’enseignement du post-primaire, du primaire et du secondaire au Burkina Faso. C’est le temps des évaluations des connaissances. En tout, 834 348 candidats du CM2, de la 3ème et de la terminale vont à la conquête du diplôme qui sanctionne la fin de leurs cycles d’enseignement respectifs.
« Au BEPC, Ils sont 260 058 candidats qui commencent les compositions des épreuves ce jeudi. 43761 candidats au CEP qui débutent les épreuves le 3 juin. 21 614 candidats qui composent pour les épreuves du CAP et du BEP. Et enfin, l’examen du Baccalauréat qui mobilise 142 529 candidats du 21 juin au 7 juillet 2022.
Pour nous administration, c’est un véritable challenge organisationnel pour lequel nous avons déployé de grands moyens. L’organisation mobilise des intelligences, une logistique impressionnante, une coordination à la hauteur de la délicatesse que requière une opération aussi critique que l’évaluation des connaissances au primaire, au post-primaire et au secondaire. Pour cette grande cause nationale plus de 23 milliards de francs CFA.
C’est dire donc que tout a été mis en œuvre pour des examens réussis, car dans cet exercice d’évaluation, se joue la réputation de l’école burkinabè, la crédibilité des diplômes qu’elle délivre et la reconnaissance internationale de notre système éducatif. C’est un précieux héritage qu’il nous revient de préserver et de perpétuer.
Chers candidats, l’admission à un examen marque une étape importante de votre vie personnelle qui prépare votre futur. Car le parchemin marque la fin d’un cycle et le début d’un autre, il vous ouvre les perspectives d’un emploi, d’un métier et d’une carrière.
Mais pour la Nation, l’accroissement du nombre de diplômés marque surtout une montée de l’élévation du niveau général des connaissances et disponibilise pour les besoins de la collectivité, un potentiel de ressources humaines de qualité appelées à servir les ambitions de développement et de rayonnement du pays. Les examens représentent de ce point de vue un moment critique de notre système éducatif en ce sens qu’ils constituent un véritable test des performances de notre système éducatif.
Je salue le sérieux et la qualité de l’organisation de ces examens qui garantissent la crédibilité des diplômes que délivre l’école burkinabè. J’apprécie à sa juste valeur l’engagement des enseignants qui permettent à ces examens de se tenir malgré un contexte difficile.
J’exprime une profonde gratitude aux forces de défense et de sécurité qui ont sorti les grands moyens pour assurer une sécurisation maximale des examens scolaires dans un contexte de défis sécuritaires majeurs. C’est dire que le succès de l’organisation des examens scolaires en cette année 2022 est avant tout un défi national qui dépasse le seul cadre du MENAPLN. Dans un contexte sécuritaire aussi difficile, ces examens sont l’expression d’un peuple qui résiste, qui espère en son avenir.
Nos pensées émues vont aux milliers d’élèves qui ont vu leurs classes fermées du fait de l’insécurité. Il y en a qui ne pourront malheureusement composer cette année, mais nos efforts de prise en charge et d’accompagnement permettent à bon nombre d’entre eux de composer dans les villes d’accueil avec le statut d’élèves déplacés internes. Nous souhaitons que ces examens soient source de succès et d’espoir en l’avenir.
A tous et à toute, je souhaite une bonne composition et que les résultats soient à la hauteur des résultats attendus. »
Wenkouni Joël Lionel BILGO