Le Premier ministre burkinabè Albert Ouédraogo a appelé mardi, à insuffler un nouveau souffle à la gestion des frontières, dans un contexte où les limites territoriales du pays sont menacées par l’insécurité.
«Je vous invite à des échanges francs et constructifs, afin qu’au sortir de cette session, de nouvelles orientations et des recommandations pertinentes soient formulées pour donner un souffle nouveau à la gestion de nos frontières », a affirmé le chef du gouvernement, Albert Ouédraogo.
Pour M. Ouédraogo, la concertation et la coordination des acteurs frontaliers demeurent une nécessité, dans un contexte d’insécurité et de développement des pays africains.
Le patron de l’exécutif burkinabè s’exprimait mardi à Ouagadougou, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la première session du conseil des frontières de l’année 2022.
Il a expliqué qu’après l’adoption du premier plan d’actions (2021-2023) de la Stratégie nationale de gestion des frontières(SNGF) le 26 février 2021, il s’avère que l’organe de suivi et d’orientation se penche sur l’état de la mise en œuvre pour identifier les difficultés qui entravent la bonne marche du processus.
« Cette stratégie est une réponse aux maux auxquels sont confrontées les localités frontalières du pays, à savoir le terrorisme, la criminalité transfrontalière, les trafics de tout genre » a-t-il soutenu.
Selon la secrétaire permanente de la CNGF, Léontine Zagré, les échanges consistent à faire le bilan des recommandations de la précédente session tenue le 26 février 2021.
Le Burkina Faso depuis 2015 fait face à de multiples attaques terroristes qui ont causé la mort de centaines de personnes et le déplacement de plus de 1,8 millions d’habitants et la fermeture de nombreux établissements scolaires et sanitaires.
Le Premier ministre a réaffirmé qu’aucun effort ne sera de trop pour restaurer l’intégrité territoriale du Burkina Faso.