En résidence surveillée depuis sa chute le 24 janvier dernier, le gouvernement de la transition avait annoncé sa libération, mais ses proches estiment que sa séquestration continue. Pour ses partisans, sa situation s’apparente à une prise en otage.
Au Burkina Faso, plusieurs organisations de la société civile ont mis en place une coordination pour exiger la libération de l’ex-président Roch Marc Christian Kaboré. Elles entendaient organiser un grand rassemblement, non loin du domicile de l’ex-président, dans le quartier Patte d’Oie à Ouagadougou, mais suite à une interdiction de manifester, leur militants se sont retrouvés dans une grande salle de conférence de la capitale pour une assemblée générale.
Face au public, le porte-parole de la coordination a dénoncé les conditions de vie de l’ex-président Roch Marc Christian Kaboré, qui n’a pas une totale liberté de mouvements, depuis sa chute le 24 janvier 2022. Selon Désiré Guinko, c’est une prise en otage de l’ex-président Kaboré, et elle doit immédiatement prendre fin. « La libération réelle et totale du président Kaboré demeure pour nous et pour l'ensemble des filles et des fils de ce pays une question non négociable. Elle doit prendre fin immédiatement. Ce n'est point en prenant en otage un ancien chef d'État qu'on arrivera à résoudre les problèmes du pays. »https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220528-burkina-faso-des-organisations-demandent-la-lib%C3%A9ration-de-l-ancien-pr%C3%A9sident-kabor%C3%A9... suite de l'article sur RFI