Après un mois et demi de recherches, quatre corps ont été retrouvés. L'espoir de retrouver des survivants a disparu.
Près d'un mois et demi après les innondations dans la mine souterraine de Perkoa, l'espoir de retrouver des survivants a désormais disparu. Sur les huits mineurs bloqués dans cette mine de zinc depuis le 16 avril, quatre ont même déjà été retrouvés mercredi 25 mai.
"Les quatre corps étaient dans un état pas du tout enviable", raconte Antoine Bama, porte-parole des familles des disparus, encore sous le choc après avoir été parmi les premiers à voir les corps. "Après 39 jours de recherche, le corps ne peut plus être dans le même état, il ne peut plus être reconnaissable."
Enquête judiciaire
Dans cette localité située au centre du Burkina Faso, où les mineurs avaient disparus à 700 mètres sous terre, la tristesse se lit sur les visages des proches. "Pour nous, l'essentiel est de pouvoir retrouver ces corps et de les remettre aux familles afin de procéder à leur inhumation", confie encore Antoine Bama à la DW. D'autres proches évoque une colère, et parlent de "négligence de certains responsables".
Pour les corps déjà retrouvés, l'identification par un médecin légiste a débuté ce jeudi 26 mai. Le gouvernement a ordonné aux responsables étrangers, des Canadiens, de la mine de Parkoa de rester au Burkina Faso. Car désormais, après la découverte des premiers corps, des démarches juridiques ont été enclenchées. Le porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgo, a aussi présenté ses condoléances aux familles, et saluer "le travail sans relâche des équipes de recherche (...) ainsi que toutes les bonnes volontés qui se sont mobilisés dans un élan solidaire depuis le début des opérations".... suite de l'article sur Autre presse