Le sommet extraordinaire de l’Union africaine se prépare depuis mercredi à Malabo, en République de Guinée équatoriale, où les ministres africains des Affaires étrangères examinent les déclarations à soumettre aux chefs d’État en fin de semaine.
Avec notre envoyé spécial à Malabo, Peter Sassou Dogbé
Cette réunion du conseil exécutif de l’Union africaine s’ouvre notamment au moment où l’Afrique est marquée par de nombreuses crises. Entre le retour des coups d’État, notamment en Afrique de l’Ouest, ou encore la montée des menaces jihadistes au Sahel et leur progression vers le golfe de Guinée, les diplomates ont du pain sur la planche. Ce mercredi, c’est la question humanitaire qui était à l’ordre du jour.
Outre la question du terrorisme et des changements anticonstitutionnels de gouvernement, le continent est aussi fragilisé par la crise sanitaire liée au Covid-19 et la guerre en Ukraine qui plombent les économies. Autant de crises qui provoquent une situation humanitaire alarmante à laquelle il faut remédier. « En termes de besoins, globalement, on a plus de 135 millions de personnes ciblées par l’assistance humanitaire en Afrique sur un besoin global de 46 milliards pour 300 millions de personnes à travers le monde. Donc, la moitié des populations qui ont besoin de notre action se trouve sur le continent africain », explique Modibo Traoré, le chef du bureau humanitaire des Nations unies au Niger (Ocha).... suite de l'article sur RFI