L'attaque, perpétrée mercredi 25 mai, a visé principalement les hommes. Le gouverneur de la région indique qu’une cinquantaine de personnes ont été tuées par des hommes armées non identifiés alors qu'elles fuyaient la commune de Madjoari, dans l'Est.
Avec notre correspondant à Ouagadougou, Yaya Boudani
L'annonce en a été faite jeudi par un communiqué du gouverneur de l'Est : une cinquantaine de civils ont péri mercredi à Madjoari, dans une attaque de « jihadistes présumés ». La ville était, comme Djibo et Titao, soumise à un blocus des jihadistes. Et les habitants, privés de ravitaillement depuis une semaine, tentaient de fuir, expliquent des témoins à l'AFP.
Les victimes avaient décidé de rejoindre Nadiagou, dans la commune de Pama, face aux menaces des groupes armées. Mais dans leur fuite, elles sont tombées sur des individus armés non identifiés dans la forêt au niveau du pont de Singou, explique un rescapé. « Ce n’était pas une attaque. Nos parents qui avaient décidé de partir de leur villages ont été interceptés et exécutés », explique un habitant qui avait pu partir quelques semaines plus tôt.... suite de l'article sur RFI