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Burkina : L’Etat ne se reconnait pas dans l’augmentation non concertée des prix des transports

Publié le vendredi 13 mai 2022  |  AIB
Burkina
© Autre presse par DR
Burkina : L’Etat ne se reconnait pas dans l’augmentation non concertée des prix des transports
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Le gouvernement burkinabè a affirmé jeudi, ne pas se reconnaître dans l’augmentation de plus 22% des prix des transports par certaines sociétés de transports, à cause de la hausse de 100 FCFA, le prix du litre des hydrocarbures.

«Malheureusement nous avions constaté depuis quelques heures que certaines sociétés de transport, ont procédé à l’augmentation non concertée du prix des transports et cela ne va pas dans l’intérêt des citoyens », a déclaré hier jeudi, le ministre en charge des Transports, Mahamoudou Zampaligré.

Selon M. Zampaligré, il s’agit d’une augmentation «sauvage» de plus 22% du prix des transports et le gouvernement tient responsable pour responsable tous les acteurs qui s’adonneraient à une telle pratique.

Le ministre des Transports, de la Mobilité Urbaine et de la Sécurité routière s’exprimait à Ouagadougou, à la sortie d’une séance de travail.

Mahamoudou Zampaligré dit être surpris de la démarche de certains acteurs du secteur des transports, car selon lui, des discussions étaient en cours avec la faîtière des organisations des transports pour une hausse raisonnable du prix de 12 à 15%.

«Des propositions ont été faites et nous sommes en train d’examiner avec les ministres en charge du Commerce et des Finances. Ces propositions, de notre point de vue restent encore à mûrir », a-t-il soutenu.

Il a rassuré l’opinion nationale que depuis le 22 avril dernier, l’Etat est en concertation permanente avec le monde des transports rapport aux inquiétudes liées aux augmentations du prix des hydrocarbures au niveau international.

Le mercredi, 11 mai 2022, le gouvernement burkinabè, lors de la rencontre hebdomadaire des ministres, dit avoir augmenté «avec douleur», le prix du litre d’hydrocarbure de 100FCFA, pour ne pas que le carburant subventionné à hauteur de 400FCFA le litre, continue d’être exporter et entrainer une grave pénurie.

Le premier responsable du département en charge des transports a souligné que son ministère prendra toutes les dispositions pour identifier ces structures qui s’adonnent à des prix non concertés, afin que l’ensemble des acteurs reviennent à la raison.

Pour le ministre Zampaligré, l’Etat ne peut pas admettre un tel comportement dans un contexte difficile de crise sécuritaire et humanitaire et a appelé les acteurs du transport à la raison, en vue d’éviter de sacrifier les intérêts du peuple burkinabè.

Une rencontre est prévue ce vendredi matin avec les acteurs afin de poursuivre les concertations pour un prix consensuel au profit des bénéficiaires des services des transports.
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