La COP15 sur la désertification et la dégradation des terres se poursuit à Abidjan. Alors que les terres dégradées sont de plus en plus étendues et que la population de la planète ne cesse de croître, comment changer les pratiques pour faire face aux conséquences du changement climatique, comme la raréfaction de l’eau et les baisses de rendements agricoles ? Certains représentants du monde paysan sont venus donner de la voix pour rappeler l’urgence aux grands de ce monde.
Mauricette Bly est à la tête d’une coopérative d’une centaine de femmes à Bangolo, dans le Guémon, région arborée de l’ouest de la Côte d’Ivoire. Une coopérative qui exploite pas moins de 500 hectares de terres ou elle fait pousser surtout des produits vivriers destinés donc à l’alimentation. Problème : ces dernières années, les rendements ont chuté du fait de la sécheresse.
« Depuis 2015, on a vu nos produits sécher par manque d'eau. Nous, les solutions dont nous avons besoin aujourd'hui, ce sont des systèmes d'irrigation, ce sont des productions en hors-sol et faire des forages. Parce qu'on a des cours d'eau dans nos zones de production qui peuvent nous aider à vraiment protéger la sécurité alimentaire. C'est une inquiétude pour moi. »... suite de l'article sur RFI