Le Bureau de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso (CCI-BF) a été reçu en audience ce mardi 10 mai 2022 par le Premier Ministre, Albert Ouédraogo. Conduite par Monsieur Mahamadi Savadogo, Président de l’Institution consulaire, la délégation est allée présenter au Chef du Gouvernement l’état du secteur privé burkinabè en 2021.
Mais avant d’aborder les points saillants des conclusions de l’étude dont le rapport a été officiellement remis, le Président de la CCI-BF a félicité SEM. Albert OUEDRAOGO pour sa nomination à la tête du Gouvernement à une période aussi critique de l’histoire de notre Pays. Il a réitéré la disponibilité et l’engagement de la communauté des affaires à accompagner le Gouvernement dans sa mission de sécurisation et de reconstruction de notre Nation.
Revenant sur l’état du secteur privé, la délégation, par la voix de Monsieur Idrissa NASSA, 1er Vice-Président de la CCI-BF, a indiqué que malgré le contexte sécuritaire, sanitaire et humanitaire difficile courant 2020 et 2021, le secteur privé burkinabè, par sa capacité de résilience a permis de contenir les conséquences sociales des crises et a continué à jouer sa partition dans la consolidation du processus de développement économique du pays.
Ainsi, les performances du secteur privé se sont traduites par une contribution à la mobilisation des recettes fiscales de près de 1.615 milliards de francs CFA, en nette progression de 18% par rapport à 2020. L’on a pu également noté un maintien des investissements privés nonobstant la conjoncture internationale, avec un renforcement des investisseurs nationaux, toute chose qui a favorisé la création de 16.855 nouvelles entreprises contre 15.643 en 2020. Grâce à la résilience du secteur privé, l’approvisionnement du pays en produits essentiels est resté constat et régulier ; en témoigne la hausse des importations au premier trimestre 2022 de 35,5% par rapport au premier trimestre de l’année dernière.
Revenant sur l’état du secteur privé, la délégation, par la voix de Monsieur Idrissa NASSA, 1er Vice-Président de la CCI-BF, a indiqué que malgré le contexte sécuritaire, sanitaire et humanitaire difficile courant 2020 et 2021, le secteur privé burkinabè, par sa capacité de résilience a permis de contenir les conséquences sociales des crises et a continué à jouer sa partition dans la consolidation du processus de développement économique du pays.
Ainsi, les performances du secteur privé se sont traduites par une contribution à la mobilisation des recettes fiscales de près de 1.615 milliards de francs CFA, en nette progression de 18% par rapport à 2020. L’on a pu également noté un maintien des investissements privés nonobstant la conjoncture internationale, avec un renforcement des investisseurs nationaux, toute chose qui a favorisé la création de 16.855 nouvelles entreprises contre 15.643 en 2020. Grâce à la résilience du secteur privé, l’approvisionnement du pays en produits essentiels est resté constat et régulier ; en témoigne la hausse des importations au premier trimestre 2022 de 35,5% par rapport au premier trimestre de l’année dernière.
Toutefois, les entreprises burkinabè font durement face aux conséquences de la crise sanitaire exacerbées par la crise sécuritaire nationale et récemment, l’impact de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Ainsi, pour un secteur privé pourvoyeur de plus d’emplois et producteur de richesses plus accrues, il est indispensable que soit mis en place un véritable plan de relance économique. « Ce plan est indispensable pour renforcer non seulement la résilience des entreprises face aux effets des crises sécuritaires et sanitaires mais aussi pour créer les conditions de base de la compétitivité du secteur privé burkinabè face aux enjeux de la Zone de libre échange continentale », a indiqué, le porte- parole de la délégation.
Quelques préoccupations et souhaits ont été portés à la connaissance du Chef du Gouvernement. Ce sont, entre autres :
- la prise de mesures fortes dans la lutte contre l’insécurité afin de rendre possible la liberté de circulation des personnes et des biens et le droit d’établissement sur toute l’étendue du territoire national ;
- le maintien du dialogue et de la concertation avec les partenaires extérieurs afin de minimiser les effets de sanctions éventuelles de la communauté internationale sur l’économie du pays ;
- le maintien et le renforcement de la dynamique d’amélioration du climat des affaires déjà engagée, notamment la lutte contre la corruption, la réduction des coûts des facteurs de production, le processus de dématérialisation des procédures applicables aux entreprises et la réforme des licences d’affaires, etc. ;
- le maintien de la dynamique de la commande publique tout en l’assainissant afin d’en faire un outil de relance des entreprises durement affectées par la double crise sécuritaire et sanitaire de ces dernières années ;
- la poursuite du déploiement des actions de mise en œuvre des accords économiques internationaux, notamment la ZLECAf ;
- la finalisation et l’adoption du code du travail pour permettre aux parties prenantes d’avoir un cadre juridique de gestion des emplois privés, adapté à l’environnement des affaires burkinabè ;
- le renforcement du Fonds de Relance Economique contre la COVID-19 (FRE-COVID-19) ;
- la prise de mesures d’atténuation des effets de la conjoncture internationale sur la disponibilité et les prix des produits de grande consommation.
En réponse au message délivré par le Bureau Consulaire, SEM. le Premier Ministre a salué la démarche initiée par le secteur privé. Etant issu lui-même du secteur privé, il a dit toute son admiration pour les chefs d’entreprises qui, en dépit des difficultés de tous ordres, apportent une part contributive très appréciable pour le développement social et économique du pays. « Dans la dynamique de la refondation de notre Nation, nous devons ensemble, travailler à opérer des réformes audacieuses qui permettront d’asseoir des bases solides à notre économie », a dit le Chef du Gouvernement.
Au sujet des préoccupations exprimées, le Premier Ministre a présenté des actions déjà en cours et dit toute sa disponibilité à poursuivre les échanges avec les autorités de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso.