Depuis plus de trois semaines, six Burkinabè, un Tanzanien et un Zambien sont coincés à 550 mètres de profondeur. L’opération de sauvetage, très complexe, est suivie par tout le pays.
Mise en place d’une cellule de crise, mobilisation sur les réseaux sociaux, aide de l’Union européenne… Les Burkinabè retiennent leur souffle alors que ce mardi 10 mai, cela fait 24 jours que l’on est sans nouvelles des travailleurs de la mine de Perkoa coincés à 550 mètres de profondeur à cause de pluies diluviennes. Ils sont huit à être retenus dans les profondeurs, six burkinabè, un zambien et un tanzanien.
Une course contre la montre a été lancée, l’enjeu étant de pouvoir pomper le maximum d’eau en un minimum de temps. « Nous sommes face à une situation imprévisible, la mine souterraine est inondée. Nous n’avions pas de dispositif de pompage pour pallier ce genre de situation », explique Moussa Palenfo, directeur de la société Nantou Mining, filiale de la compagnie canadienne Trevali Mining Corporation au Burkina Faso, qui exploite la mine.... suite de l'article sur Jeune Afrique