Le Premier ministre, Albert Ouédraogo, a assisté dans la soirée de ce mercredi 4 mai, à l’ouverture de la première session ordinaire de l’année 2022, de l’Assemblée législative de la Transition.
Outre le chef du Gouvernement, la cérémonie a connu la présence des membres de son gouvernement, de présidents d’Institutions et des représentants du corps diplomatique accrédité dans notre pays.
La première session ordinaire de l’année 2022, de l’Assemblée législative de la Transition, a été marquée essentiellement par le discours d'ouverture du président de l'institution,
Aboubacar Toguyeni. D'entrée de jeu, celui-ci a fait savoir que le Burkina Faso traverse la pire crise de son histoire post-coloniale, avec ses corollaires au plan économique et social, qui affectent les populations dans leur vécu de tous les jours.
A l’en croire, c’est cette situation insoutenable qui a conduit à l’avènement de la présente transition dans notre pays.
Selon le président de l’ALT, le peuple burkinabè, de façon héroïque, endure et persévère dans son combat contre ceux de ses compatriotes qui se sont mis en marge de la marche radieuse de notre nation, vers des lendemains meilleurs, sans oublier les groupes étrangers qui sèment la terreur au sein de la population.
C’est pourquoi, il a interpellé les consciences individuelles des membres de l’Assemblée législative de la Transition, non seulement à mesurer la délicatesse de leur mission, mais aussi l’importance de leur rôle à assumer dans la refondation de l’Etat.
« Notre passage à l’hémicycle s’effectue dans un contexte tout spécial et à un moment décisif de notre histoire », a déclaré le président Toguyeni.
Et de poursuivre : « Nous devons contribuer à la refondation de l’Etat burkinabè, à travers une action parlementaire audacieuse, résolument orientée vers l’intérêt supérieur des Burkinabè ».
Il a estimé en outre, que le fait de n’avoir pas eu une configuration essentiellement politicienne de l’organe de Transition, peut être un gage de succès.
Selon lui, le moment est venu pour le Burkina Faso, d’asseoir des institutions fortes et équilibrées, gages de stabilité et d’enracinement de notre jeune démocratie.
Il en veut pour preuve, l’histoire récente de notre pays qui a montré à souhait, la fragilité de nos institutions.
Il a exhorté les membres de l’ALT à de vrais débats et à faire des propositions audacieuses et pertinentes devant aboutir au passage de la 5e république.