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Délai transition : « Nous, Burkinabè, l’avons déjà tranché et c’est 3 ans » (Lionel Bilgo)

Publié le jeudi 28 avril 2022  |  minute.bf
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© Autre presse par DR
Le ministre en charge de la communication, porte-parole du gouvernement, Ousseni Tamboura, a donné un point de presse à la fin du conseil.
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A l’issue du Conseil des ministres de ce mercredi 27 avril 2022, le porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgo a réagi au communiqué de la Communauté économiques des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) sur le délai de la transition au Burkina. « Le délai, nous, Burkinabè, l’avons déjà tranché et c’est 3 ans », a clairement fait savoir M. Bilgo rassurant que jusque-là le Burkina n’a pas reçu de « notification » de la part de la CEDEAO par rapport à cette question.

La CEDEAO lors d’un de ses précédents sommets sur le Burkina Faso demandait aux nouvelles autorités de définir un délai « raisonnable » pour la conduite de la transition. La date du 25 avril 22 était accordée au Burkina pour proposer un calendrier « raisonnable. » Que faut-il entendre par raisonnable ?

« Raisonnable est un mot subjectif, cela dépend de qui l’emploie et de comment on l’entend. Le Burkina Faso a fait des choix et parmi ceux-ci, c’est définir le calendrier de la transition. Une durée qui a été définie conventionnellement avec les forces vives de la nation et qui tient compte du contexte sécuritaire national », a relevé le porte-parole du gouvernement, avant de rappeler : « le délai, nous, Burkinabè, l’avons déjà tranché et c’est 3 ans. »

« Il est important pour cette institution qu’est la CEDEAO de tenir compte du contexte national et surtout de percevoir que le plus important pour nous, en tant que membre de la CEDEAO, même si nous sommes suspendu, c’est de regagner la paix dans notre pays », a-t-il ajouté.

Par ailleurs, mettant en avant le contexte sécuritaire, Lionel Bilgo est convaincu que « si le Burkina Faso est en insécurité, aucun pays dans la sous-région ne sera en sécurité. » Au et porte-parole du gouvernement d’insister : « principalement pour nous, la priorité c’est la sécurisation de notre territoire et l’urgence humanitaire qui est frappante. »

Dans ce sens, les autorités de la transition disent attendre « un signe fort de la part de la CEDEAO pour permettre au Burkina, au Mali et au Niger de juguler cette crise sécuritaire. »

Pour l’heure, Lionel Bilgo a rassuré que « le Burkina Faso n’a pas eu de notification de la part de la CEDEAO. »

Pour information, la CEDEAO a annoncé l’arrivée prochaine d’une délégation au Burkina pour discuter du délai de la transition.

Minute.bf
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