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Burkina : Un nouveau parti voit le jour pour évaluer les actions de la Transition

Publié le mardi 26 avril 2022  |  AIB
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© Autre presse par DR
Un nouveau parti
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Le coordonnateur national de l’Alliance politique pour le suivi de la Transition (APST), Achille Ouédraogo, a présenté à la presse lundi, son parti nouvellement créé.

L’Alliance politique pour le suivi de la Transition (APST) est constituée du Mouvement panafricain du Faso (MPF), de La marche pour la patrie (LMP), du Rassemblement de forces panafricaines (RFP), du Parti des militants (PMP) et de l’Union de la jeunesse active (UJA).

« Nous avons décidé de prendre acte de la nouvelle situation de gouvernance du pays, et d’accompagner le processus de la Transition, de nous mettre en ordre de bataille à travers l’APST pour une transition réussie », a déclaré, lundi à Ouagadougou, le coordonnateur national de l’APST, Achille Ouédraogo.

Achille Ouédraogo s’exprimait lundi, à l’occasion de la présentation officielle de l’APST à la presse. Il a souligné que la liste des partis membres n’est pas exhaustive et que des partis politiques s’organisent pour les rejoindre.

L’APST qui se veut, selon des dirigeants, un cadre d’expressions, d’analyses, de critiques et de propositions, mènera ses activités conformément aux textes du pays.

« En termes d’activités, l’APST va s’atteler à suivre, analyser et critiquer tous les actes et actions des organes de la Transition avec pour support la constitution, la charte de la Transition, la charte des valeurs et le chronogramme établi », a affirmé M. Ouédraogo.

A ces activités s’ajoutent, la production de rapports mensuels dont les contenus seront mis à la disposition de l’opinion nationale et internationale, l’organisation de panels et des conférences débats sur les thématiques d’intérêts nationale afin de convoyer les intelligences pour mieux réussir le combat pour le développement.

Le parti compte aussi susciter des projets de lois ou engager les pétitions dans le sens de réformes majeures pour l’intérêt supérieur de la nation, a-t-il fait savoir.

Concernant la situation nationale, le coordonnateur de l’APST a déploré sa dégradation aggravée depuis la prise du pouvoir le 24 janvier dernier, et a invité tous les acteurs à accompagner les nouvelles autorités dans l’intérêt supérieur de la nation.

« Il faut converger nos actions et nos intelligences avec l’objectif tracé par les tenants du pouvoir qui est ; la restauration de l’intégrité du territoire et la sauvegarde de la paix », a dit Achille Ouédraogo. Il a, par ailleurs, donné des recommandations de sorties de crise.

Il s’agit pour les autorités de la Transition, de sortir des schémas connus et oser inventer des approches nouvelles pour vaincre l’insécurité, de déclarer l’Etat de guerre ou de siège pour une plus grande efficacité dans l’éradication du fléau, de lancer un appel à la contribution volontaire à l’effort de guerre, à créer des comités de vigilance et de résistance dans tous les hameaux de cultures.

Au niveau du pouvoir de l’Assemblée législative de Transition (ALT), l’APST recommande de légiférer afin de dépolitiser les chefs coutumiers, de supprimer le financement public des partis politiques, de supprimer la rémunération du député, de rendre le vote obligatoire, etc.

Aussi l’APST a demandé aux nouvelles autorités de lutter contre la corruption, de renforcer la justice et de raffermir les relations avec les différents partenaires et organismes inter-communautaires.

Agence d’information du Burkina
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