Les autorités burkinabè ont interdit vendredi, une manifestation qui devrait se tenir samedi à Ouagadougou pour soutenir les forces de défense et de sécurité, et exiger une diversification des partenaires dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, a-t-on appris de source officielle.
Le Haut Commissaire de la ville de Ouagadougou a interdit cette manifestation, au regard du contexte sécuritaire marqué par le terrorisme, selon un communiqué publié vendredi soir.
Dans une correspondance, les initiateurs de la manifestation demandaient une autorisation pour manifester samedi pour soutenir les forces de défense et de sécurité et exiger des partenaires géostratégiques dans la lutte contre le terrorisme.
Lors de son adresse à la Nation le 1er avril courant, le président de la transition, le lieutenant colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, avait déjà annoncé l'interdiction des manifestations.
Dans la journée de vendredi, dans une note interne, le chef d'état-major des armées avait demandé à toutes les unités militaires de rester en alerte notamment aux alentours de la Place de la nation où devrait se tenir la manifestation.
Depuis 2015, le Burkina Faso est la cible d'attaques terroristes ayant fait de nombreuses victimes et des milliers de déplacés internes.
De plus en plus des organisations de la société civile appellent les autorités à se détourner de la coopération militaire française et aller vers d'autres partenaires.