Au Burkina Faso, le ministre de la Réconciliation nationale, Yero Boly, donne des précisions sur le processus de dialogue avec les jeunes Burkinabè enrôlés dans des groupes armés. Des comités locaux de dialogue, composés de religieux et de chefs coutumiers, sont déjà à pied d’œuvre. Le ministre indique que le gouvernement ne négocie pas avec des groupes terroristes, mais soutient ces comités de dialogue.
Selon le ministre de la Cohésion sociale et de la Réconciliation nationale, il s’agit d’un dialogue avec les jeunes Burkinabè et non d’une négociation avec les groupes armés. L’idée de ce dialogue émane d’ailleurs de ces jeunes combattants souhaitant déposer les armes, souligne Yero Boly.
« C'est un dialogue entre des jeunes qui veulent revenir et qui ont demandé à voir leurs leaders locaux. Je pense que le souci, c'est de parler à des gens qu'ils considèrent comme crédibles, capables de prendre des engagements et de les respecter. La raison, c'est qu'on est dans l'impasse. Le chemin dans lequel ils se sont engagés est un chemin sans avenir. C'est le constat fait par ces jeunes-là. »... suite de l'article sur RFI