Au Burkina Faso, l’audit de l’administration publique, annoncée par le président Paul Henri Damiba, a débuté. 140 structures sont concernées par cette première vague. Le contrôle concerne, entre autres, la gouvernance, les marchés publics, l’utilisation du carburant et de lubrifiants, les frais de mission à l’intérieur ou à l’extérieur du pays, les frais de voyage....
Pour cette première vague, 120 auditeurs sont mobilisés. L’audit concerne la présidence du Faso, la primature, l’Assemblée nationale et six ministères dont ceux des Infrastructures, des Mines et carrières, des Finances, de la Défense et la Sécurité.
« Nous avons donc achevé les travaux de préparation pour ce qui concerne la Défense et la Sécurité. Nous nous apprêtons, avec les équipes, à envisager le travail sur le terrain. Cela concerne des domaines que nous avons identifiés comme la question des marchés publics, la question des missions, du carburant, des lubrifiants. Ce sont des matières qui reviennent. À côté, au niveau de l’armée, nous avons d’autres domaines auditables que nous avons également identifiés », indique Philippe Neri Kouthon Nion, contrôleur général.... suite de l'article sur RFI