Le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (MATDS), le Colonel-Major Omer Bationo, un mois après sa prise de fonction, a effectué une visite à l’État-Major de la Gendarmerie nationale. L’objet, selon le Colonel-Major Omer Bationo, est de prendre langue avec le commandement de la gendarmerie et la troupe afin d’écouter leurs préoccupations et les encourager.
« Nous sommes venus pour prendre contact avec la gendarmerie nationale qui est une institution très importante pour le Burkina Faso, une institution qui a sa place dans cette phase décisive que traverse notre pays. Une institution qui apporte beaucoup, qui paie un lourd tribut dans le cadre de cette lutte qui nous est imposée. Je suis venu les encourager », a indiqué le Colonel-Major Omer Bationo, à l’issue de son entrevue avec le commandement de la gendarmerie nationale.
Cette prise de contact avec la gendarmerie nationale a été l’occasion pour le ministre Omer Bationo de dire toute sa fierté vis-à-vis des pandores. « C’est pour leur dire que nous sommes fiers d’eux », a-t-il dit.
Il a rassuré en faisant savoir : « nous mettons tout en œuvre pour qu’ils (les gendarmes) aient les moyens nécessaires pour pouvoir être beaucoup plus efficaces sur le terrain dans cette lutte contre le terrorisme. » Il le confesse d’ailleurs : « la gendarmerie est pratiquement le fer de lance, et il faut qu’on arrive à mettre les moyens adéquats à leur disposition ».
Le ministre en charge de la l’administration territoriale et de la sécurité a cependant précisé qu’en ce qui concerne les moyens dont il fait cas, « ce n’est pas seulement les moyens matériels. C’est aussi, les moyens humains, les prises en charge du personnel, l’accompagnement psychologique parce qu’ils en ont besoin. »
Pour lui, cela est très important, car, « un gendarme bien dans la tête est un gendarme qui sera beaucoup plus efficace sur le terrain ».
Par ailleurs, le Colonel-Major Omer Bationo s’est aussi imprégné des préoccupations propres à la Gendarmerie. Des préoccupations auxquelles il entend apporter des réponses.
« J’ai échangé avec le commandement, les préoccupations sont énormes, mais le gouvernement de la transition mettra tout en œuvre avec les moyens dont il dispose pour essayer de les mettre dans les bonnes conditions afin que nous puissions gagner cette guerre pour que nos populations puissent vaquer tranquillement à leurs occupations », a-t-il rassuré pour terminer.