La situation était au Mali au cœur d’une nouvelle réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, jeudi 7 avril. L’occasion d’évoquer le dernier rapport du secrétaire général et les soupçons de massacres de civils dans la région de Moura.
Devant le Conseil de sécurité, El-Ghassim Wane fait part de ses conclusions. Selon l’émissaire de l’ONU pour le Mali, le mois de mars a été particulièrement meurtrier pour les civils avec la multiplication d’attaques de groupes terroristes, notamment dans la région sud de Gao. Il appelle ainsi l’organisation à renforcer les moyens de la Minusma.
El-Ghassim Wane a, par ailleurs, réclamé « un accès impératif à la région de Moura » où l’armée malienne est accusée d’un massacre. Un appel soutenu par les membres du Conseil, notamment la France.
« Ceci permettra de poursuivre en justice les auteurs de ces faits, dont certains pourraient constituer des crimes de guerre, a expliqué l'ambassadeur français Nicolas de Rivière. La France a pris note de l’ouverture d’une enquête par le procureur de Mopti. Il est essentiel que la Minusma puisse mener sa propre enquête sans entrave et en toute indépendance. »... suite de l'article sur RFI