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Questions au premier ministre à l’Assemblée : Ali Badra Ouédraogo estime qu’on lui a coupé la parole

Publié le mardi 5 avril 2022  |  Minute.bf
RPR
© aOuaga.com par A.O
RPR : la section provinciale du Kadiogo installée
Dans l’après-midi du dimanche 23 avril 2017, le Rassemblement des patriotes pour le renouveau (RPR), a organisé, à Ouagadougou, l’installation officielle de sa section provinciale du Kadiogo. Photo : Ali Badra Ouédraogo, président du RPR
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Le Premier ministre a présenté son programme à l’Assemblée Législative de Transition (ALT) ce 04 avril 2022. À l’issue de sa présentation, le président de l’ALT a donné la parole aux députés pour leurs questions à l’endroit du Premier ministre tout en leur précisant que chaque député a droit à 2 minutes pour ses questions. A la sortie de cet exercice, Ali Badra Ouédraogo, député représentant l’ancienne majorité présidentielle à l’ALT estime qu’on lui a coupé la parole quand il posait ses questions au Premier ministre, pendant que, dit-il, d’autres députés ont eu la latitude de s’exprimer.

« La police des débats n’a pas été respectée. La distribution de la parole a été déséquilibrée en faveur de ceux-là qui disent des choses que l’on veut entendre. Vous avez été témoin, vous les hommes et les femmes de médias que j’ai été coupé », fulmine Ali Badra Ouédraogo, alors qu’il se prêtait à une interview des journalistes. Il a ensuite fait savoir qu’au contraire, cet état de fait le conforte dans sa position. « Pour moi, cela n’est pas un problème, ça ne fait que me conforter dans ma position, que je suis venu ici pour jouer un rôle et je vais jouer ce rôle jusqu’au bout », martèle-t-il.

« Nous savons que chacun de nous ici comprend les enjeux, les défis à relever pour notre pays ; chacun de nous est venu de sa volonté, animé de son patriotisme pour pouvoir apporter sa contribution. Je crois qu’on ne doit pas museler les gens. On doit pouvoir libérer la parole pour que chacun de nous dise ce qu’il pense. », a-t-il ajouté, estimant dailleurs que « c’est dans le débat contradictoire que la vérité va naître et c’est une fois que [l’on a] touché la vérité que [l’on pourra] dire qu’on va sortir de l’ornière. »

Pour terminer, le député de l’ALT a précisé : « si nous restons toujours dans le fait de caporaliser le débat, dans le fait d’embastiller les gens et les empêcher de s’exprimer, c’est ce qui envoie les gens à trouver d’autres canaux pour s’exprimer. L’Assemblée est un cadre par excellence du débat contradictoire politique et nous pensons que nous ne sommes pas venus ici pour faire de la figuration. Qu’on nous coupe la parole aujourd’hui ou demain, nous allons toujours trouver le moyen pour faire de la communication politique et dire toujours ce que nous pensons être bien pour notre pays. »

Hamadou Ouédraogo
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