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Appel de la CEDEAO à revoir la durée de la Transition, le Gouvernement burkinabè : « Notre pays ne court pas derrière les délais »

Publié le vendredi 1 avril 2022  |  aOuaga.com
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© Autre presse par DR
Le porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgo
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Deux (2) ministres, celui de l’Education nationale, par ailleurs porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgo et son collègue des Affaires étrangères, Olivia Rouamba, ont animé, ce jeudi 31 mars 2022, le point de presse du gouvernement. Objet de cette sortie médiatique gouvernementale : réponse à la CEDEAO qui a demandé aux nouvelles autorités de revoir à la baisse la durée de la Transition, fixée à 3 ans conformément à la charte constitutionnelle.

Selon le porte-parole du gouvernement, ce qui préoccupe le Burkina Faso actuellement, ce n’est pas un problème de délai mais la situation sécuritaire et humanitaire. « Notre pays ne court pas derrière les délais, le seul délai auquel nous courons c’est celui de l’instauration de la sécurité et du bien-être des populations », a-t-il soutenu.

A la question de savoir si les autorités ne craignent pas des sanctions en réagissant ainsi, le ministre Bilgo a dit se remettre au bon sens de la Cedeao. « Le gouvernement croit au bon sens de la CEDEAO qui se dit CEDEAO des peuples, et le bon sens voudrait qu’on tienne compte du contexte de chaque peuple, du désir de chaque peuple. Pour le nôtre, nous avons touché le fonds et notre désir ardent est de remonter en surface. », a-t-il expliqué.

Sur l’appel à la libération de l’ex président Kaboré, en résidence surveillée depuis le coup d’Etat, le porte-parole répond ainsi : « Concernant le retour de l’ancien Président Roch Marc Christian KABORE dans sa résidence familiale, des concertations sont en cours entre les différentes parties. A cet effet, deux (02) résidences ont été retenues, à savoir celle de Ouaga 2000 et celle de la Patte d’Oie. La résidence qui sera choisie par l’ancien Président sera dotée de dispositif sécuritaire adapté compte tenu du rang qu’il a occupé au Burkina Faso. »

Quid de l’interpellation de l’ancien président de l’Assemblée nationale, Bala Sakandé, à l’issue d’une conférence de presse qu’il a animée pour le compte de son parti, le MPP ? « Ce n’est pas un acte de culpabilité avéré. C’est un acte normal, et l’essentiel est de respecter les droits de la personne qui se fait interpeller. », a soutenu le porte-voix de la Transition.

Halima K
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